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  • Writer's pictureSylvain Lupari

ALBA ECSTASY: Bedtime Stories (2018) (FR)

Updated: Jul 29, 2019

It's not with Bedtime Stories that Alba Ecstasy stumbles. Even with his massive musical productions, he is still good and enthralling while exploring other sources of beats and ambiences

1 Tension 10:43 2 Emperor's Decadance 6:14 3 Fluid Air 12:29 4 Ammonium 8:19 5 Traum Gate 7:29 6 Dream Incubation 6:40 Alba Ecstasy Music

(DDL 51:07) (V.F.) (Roumanian School)

Sérieusement! BEDTIMES STORIES? Certes que l'introduction de Tension peut aider à trouver le sommeil. Les nappes orchestrales flottent comme des éléments valsant dans le néant. Doux, mais attention! Tension s'éveille avec un rythme ambiant mais bruyant. Des pulsations vibratoires de basses séquences donnent des coups qui stimulent une ruche de séquences. Un peu timides au début, les abeilles soniques attaquent de plus en plus le rythme pulsatoire qui en revanche déploie un séduisant armada d'effets percussifs. On ne sait plus où donner de l'oreille tant il y a des éléments qui sont aussi efficaces dans une paire d'écouteurs qu'à l'air libre de nos haut-parleurs. Les effets de percussions crotales abondent dans une structure de rythme verticale qui semble avoir la cote et qui sert d'assises aux rythmes vibrationnels de ce dernier opus d'Alba Ecstasy. Un très solide titre qui flirte un peu avec du bon Klaus Schulze contemporain. Je l'ai mis dans mon iPod! Et on ne trouve pas non plus ce sommeil avec le rythme encore plus nourri et bruyant de Emperor's Decadance qui fait dans l'esprit d'un Techno pour Zombies marinés au THC. Le débit des pulsations est plus vivant avec des séquences qui tournoient comme des tisons qui nous semble vivants et dans l'ombre de beaux solos de synthé. BEDTIMES STORIES est le premier album du très prolifique musicien Roumain en 2018. Et cette année, je vais tenter de les chroniquer tous. Lui qui en a produit 17 en 2017. Un défi qui s'annonce agréable avec cet album qui est très loin d'être un livre de chevet musical pour nous accompagner dans les bras de Morphée. Bien au contraire! Il faut prendre le titre BEDTIMES STORIES dans l'immensité de son contresens. Les vibrations pulsatoires ont aussi la cote ici. Et elles nourrissent le rythme placide de Fluid Air qui profite de ce lit rythmique pour diluer ses autres séquences, ses effets et ses accords dans une mosaïque discordante mais pas trop chaotique. La toile de fond fini par puiser dans les réserves de Tension afin d'offrir une seconde partie un peu cohérente et plus attrayante pour l'ouïe. Ammonium est la 1ière phase de repos, la 2ième étant Dream Incubation. Le titre offre une musique qui dérive tranquillement dans les confins du cosmos, comme une équipage fantôme. L'approche vibratoire est toujours de mise avec ces bourdonnements des réacteurs des moteurs et endort quasiment cette très belle dérive orchestrale. Un beau moment de sérénité qui se porte jusqu'à la porte de Traum Gate, un titre vivant et dont les grosses séquences d'ouverture dansent comme des lucioles dans une nuit agitée de ses étoiles filantes. Le rythme gagne en intensité, atteignant les mouvements pulsatoires qui ancrent les rythmes de cet album, tout en se gardant un espace mélodique afin de nous faire entendre une voix Elfique qui concours assez bien avec les nombreux solos et complaintes du synthé. L'empreinte d'Indra est fortement présente sur ce titre à caractère évolutif où il est tout à fait probable de s'y endormir tellement la voix de femme est reposante et agréable à entendre. Dream Incubation s'abreuve d’ailleurs de cette sérénité afin d'offrir une musique très près des entrailles de Wish you Were Here de Pink Floyd. Même les effets sonores sont contés dans un autre dialogue alors que le synthé roucoule avec une tonalité qui souffle des parfums de David Wright et de Vangelis. Bien divisé entre ses éléments de rythmes, un peu trop similaires par contre, et de belles phases d'ambiances, qui ne révolutionnent pas le genre mais qui sont toujours agréable à écouter, BEDTIMES STORIES n'est toujours pas cet album où Alba Ecstasy trébuche à cause de sa trop grande fécondité artistique. Chaque titre regorge de bons moments et les titres sont trop courts pour atteindre un point de saturation pour l'écoute. Ce n'est pas génial mais c'est assez bon. Et c’est toujours disponible en format téléchargement sur la page Bandcamp d'Alba Ecstasy. Sylvain Lupari (16/02/2018) ***¾**

Available on Alba Ecstasy' Bandcamp

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