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  • Writer's pictureSylvain Lupari

ALBA ECSTASY: The Best Of (Vol.2) (2020) (FR)

J'ai fini par aimer cette collection qui me fait découvrir d'autres albums et d'autre musique d'un artiste toujours très talentueux

1 Earth to Space 6:54

2 Sequencing Virus Disease, P.1 23:55

3 Tension in the String 18:56

4 Hemisphere 11:18

5 Beyond the Fog 14:38

(DDL 75:45)

(Minimalist New Berlin School)

Évidemment, il y a un volume 2! Remarquez que je ne suis pas contre l'idée. Parce que ça me réconforte de constater que dans tout l’éventail de musique de mon cher ami Alba Ecstasy, je vois un titre comme Sequencing Virus Disease, P.1. Un titre de 24 minutes à la fois complexe et évolutif. J'aime aussi l'idée parce que ça me fait découvrir des titres et des albums que je ne connaissais pas. Genre Earth to Space de l'album du même nom, sorti à la fin de l'été 2015.

Dans une ouverture futuriste où les machines dialoguent entre différentes formes de bipbip, une ligne de séquences se dégagent hâtivement afin de structurer un mouvement vif. Les billes rythmiques se dandinent dans une parfaite alternance détruite par une suite de basses pulsations qui tentent de nous entraîner dans un furieux techno pour unijambiste sur extasie. Et ainsi de suite, le séquenceur libère 3 à 4 lignes, certaines ont le sens des harmonies, sur un tapis de brouillard squelettique. Alambiqué, puisque que forger sur les bousculements des lignes du séquenceur, le rythme explose avec l'arrivée de percussions et de sourds feutrements de la ligne de basse dans un fougueux rock cosmique futuriste. Vive et étourdissante, cette structure s'accroche à cette brume devenue plus dense dans une finale idéale pour mettre nos neurones au neutre. Très bon, mais je viens de découvrir Light Years Away du même album. WoW! Vient ensuite cette longue ouverture cosmique qui nourrira votre curiosité des sons de Sequencing Virus Disease, P.1. Bruits cosmique-organiques sur un magma borborygmique qui avance trop vite, l'ouverture met aussi en avant-scène des cris ou des batifolages de gamins. Mihail-Adrian Simion injecte une nappe de brume infiltrée d'arrangements harmonieux où claquent et dansent des effets percussifs aux juteuses tonalités élastiques irradiant l’impossible. On progresse lentement dans les ambiances de ce titre riche en découvertes sonores où nos oreilles avancent avec leurs radars de perceptions dans un couloir qui les remplies à ras-bord de multiples effets percussifs qui arrivent en plus grand nombre, accélérant même cette cadence stationnaire. Complice de notre ouïe, une intensité se développe par une aggravation dans les tons de la brume bleutée et par ces effets tapageurs où une flûte nous attend à la destination de cette parade d'éléments atmosphériques. Plus de 14 minutes après son ouverture, Sequencing Virus Disease, P.1 se met à vivre d'un rythme aux parfums arabiques pour un gros 4 minutes d'entrain versus 20 minutes d'ambiances. Oui, je suis surpris de cette sélection qui en dit gros sur l'ouverture d'esprit des fans de Alba Ecstasy et de la MÉ en général.

La première moitié de Tension in the String propose une figure de rythme statique qui impose une forte volonté de battre. Mais plus le temps progresse et plus on sent une lassitude s'installer aux commandes du titre qui restera statique et ambiant en deuxième partie. Disons que ça reste dans l'esprit de cet album du même nom qui est paru en 2014. Hemisphere est un superbe titre aux arômes tonales qui sentent le Software à plein l'ouïe. Le son des arpèges miroitants et séquencés et les cordes de violons des orchestrations nous remplissent les oreilles de nostalgie qui perçoivent ce rythme structuré sur le rampement des basses pulsations et des percussions. Il n'y manque que les solos de synthé qui, à moitié composés, se berceront dans les bras de Morphée après la 8ième minute. C'est très beau et ça provient de l'album The Best of Live Studio, Vol. 5 réalisé à la fin 2018. J'ai fait flâner mes oreilles sur quelques bouts de cet album, et j'y ai trouvé de la très bonne musique. Si vous aimez les orchestrations tissées dans les frissons de l'âme, l'ouverture de Beyond the Fog devrait vous plaire. Moi, elle me détend avec cette nuée de larmes violonnées qui fondent dans un délicat mouvement du séquenceur. La structure est à la fois musicale et intrigante avec les souffles muets d'une ligne de basse qui se met à suivre l'approche très vive des arpèges séquencés. Une autre ligne provient du séquenceur, structurant un rythme triphasé qui fait ses cabrioles dans les résidus de brume orchestrale qui finalement sert de trampoline à une structure vivante qui restera sur le même beat, contrairement au synthé qui, loin d'être créatif, fait ce qu'il faut pour rendre agréable ces 14 minutes de ce titre qui nous arrive de l'album The Quest en 2015. Soit au moment même où je me suis mis sérieusement à écouter les œuvres de Alba Ecstasy. Chose que je n'ai jamais regretté par la suite!

Sylvain Lupari (09/08/20) *****

Disponible au Alba Ecstasy Bandcamp

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