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  • Writer's pictureSylvain Lupari

Alpha Wave Movement Cosmic Mandala (2008) (FR)

Updated: Nov 3, 2022

Une bonne musique influencée par les panoramas de la Pacific School où les douceurs oniriques façonnent une certaine approche du New Age

Cosmic Mandala Part I 23:34

a) Liquid Macrocosm

b) A Rhythmic Wavelength

c) Seas of Crimson Radiance

d) Navigating the Realms of Infinite Stars

e) Mantric Waves

Cosmic Mandala Part II 8:33

a) Full Circle (Ohm... Om)

(DDL 32:07) (Pacific School)

La musique de Alpha Wave Movement est assez difficile à cerner. Une belle musique qui semble fortement influencé par le panorama musical de Steve Roach où les douceurs oniriques, telles les flûtes et couches de synthés éthérées, moulent une approche certaine vers le New Age, alors que les structures rythmiques, séquences et percussions dessinent des mouvements plus corsés tanguant vers une MÉ plus complexe et plus sophistiquée que le simple New Age. Remarquez que ce constat découle de mon écoute de The Regions Between, une collection de titres oubliés et qui m'avait passablement séduit. Sauf que COSMIC MANDALA est à des lunes et je dois admettre que Gregory Kyryluk surpasse mes attentes avec un bel EP où les rythmes envoûtants serpentent des accords limpides et des solos de synthé enlevants dans une atmosphère introspective et cosmique.

Cosmic Mandala Part I est un splendide titre segmenté en 5 parties qui nous font voyager entre terre et espace. Une eau vivante dont les clapotis se fondent à des ondes de synthé astral introduit Liquid Macrocosm. Des arpèges cristallins s'y dandinent alors qu'un synthé aux souffles sinueux parcours une galaxie remplie d'étoiles filantes musicales. Un mouvement séquentiel pianote des accords qui papillonnent dans une faune musicale inondée de doux accords scintillants. Entre la terre et le cosmos, Cosmic Mandala Part I évolue avec une flore musicale riche en diverses tonalités éclectiques alors que tranquillement le rythme discrètement fébrile implose dans une lourdeur réverbérante. Une ondoyante ligne de synthé ravive Cosmic Mandala Part I et A Rhythmic Wavelength tonne avec de bonnes percussions qui rouleront continuellement sur une structure langoureuse où le rythme lourd et lent pilonne une structure musicale nourrie de solos torsadés. Des solos qui sillonnent un cosmos hétéroclite où les sonorités électroniques pullulent autour des solides frappes de percussions. Vers la 12ième minute, un souffle désertique couvre une plaine astrale et Seas of Crimson Radiance flotte dans un cosmos onirique où des percussions Tibétaines martèlent une lente marche morphique sous l'égide d’un synthé aux sonorités hybrides. Un bref moment d'accalmie avant que le rythme ne reparte de plus belle avec l'apparition de Navigating the Realms of Infinite Stars et ses percussions tribales, sa ligne de basse aux accords qui ondulent lourdement et ses ondes de synthé nasillardes. Le lent et sensuel rythme évolue avec de fins mouvements saccadés sous une belle onde de synthé enveloppant et une pluie d'accords cristallins qui tombent d’un cosmos empli de longilignes serpentins synthétisés. Un doux, suave et langoureux rock électronique cosmique, Navigating the Realms of Infinite Stars baigne dans une ambiance éthérée avant de s'immerger dans un sombre maelström qui s'illumine de notes scintillantes et d'embrasser les douceurs de Morphée.

Plus ambiant et atmosphérique Cosmic Mandala Part II multiplie les couches de synthé qui ondulent et s'enlacent dans un lourd cortex galactique. Plus le morceau progresse et plus la vie s'installe avec des strates de synthé qui meuvent avec une lenteur morphique mais une lourdeur atypique. De belles impulsions synthétisées valsent autour d'une féerie ailée où élytres chimériques papillonnent avec la grâce des plus belles valses oniriques. Cosmic Mandala Part II est une belle danse des sans corps et un gracieux mouvement où la multiplicité des strates moule de superbes moments émouvants et poignants qui en font l'un des bons titres ambiants et atmosphériques que j'ai entendus. Très beau et très bon, il conclut un EP qui étonne et qui me donne le goût plus que jamais de découvrir l'univers musical de Alpha Wave Movement et de Gregory Kyryluk.

Sylvain Lupari (11/03/11) *****

Disponible au Harmonic Resonance Recordings Bandcamp


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