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  • Writer's pictureSylvain Lupari

DEUTSCHE BANK: Auto Pop (E.P. 2013) (FR)

Une belle trouvaille pour ceux qui aime la techno-pop à la Kraftwerk avec une sauce rythmique un peu diluée dans du synth-pop très harmonieux

1 Unterwegs in meinem Saab 4:41

2 Frankfurt am Main 2:56

3 Cities 3:05

4 Cüber Mensch 6:36

5 (Don't Stop) Autopop 2:28

6 Benzi 1:55

7 92001 4:52

Deutsche Bank Bandcamp

(DDL 26:34)

(Techno, Düsseldorf School)

Voici une intéressante découverte pour ceux qui aime le genre techno-pop solide à la Kraftwerk dilué dans du synth-pop très harmonieux. Je ne suis pas un amateur du genre mais je dois avouer que je me suis laissé assez séduire par cet AUTO POP de Deutsche Bank. Projet de Mat Froms qui a vu le jour au début de 2009, Deutsche Bank s'inspire des années électro-pop où des groupes tel que Logic System, Ultravox, Gary Numan et Human League assouplissait les lourdes structures techno du quatuor de Düsseldorf. AUTO POP est le premier E.P. et offre une trentaine de minutes de MÉ très entraînante où les réminiscences de Kraftwerk, faut entendre (Don't Stop) Autopop, vont de pair avec les harmonies robotiques et rose-bonbon des belles années de la synth-pop.

Unterwegs in meinem Saab débute cet album avec de lourdes pulsations séquencées qui martèlent un rythme de plomb. Des arpèges voltigent de leurs tonalités organiques alors que le synthé étend des voiles de prismes. Un vocodeur assume la partie robotique de la mélodie alors que le rythme trépigne en harmonie avec des arpèges aux pépiements névrotiques. Approche stroboscopique sur une structure de rythme qui épuise de courtes secondes dans une pochette ambiante, le rythme de Unterwegs in meinem Saab est aussi lourd que sa mélodie peut être volatile. C'est du bon synth-pop qui dérange la cour des voisins si on l'exploite à un bon volume. Frankfurt am Main offre une délicieuse mélodie frappée de séquences minimalistes qui chantent dans de discrets nuages synthétisées. L'approche est encore plus séduisante lorsqu'une 2ième ligne mélodique se greffe, bifurquant Frankfurt am Main vers un rythme circulaire aussi mélodieux qu'entraînant. Nous sommes dans les danses et harmonies des robots. Et c'est encore plus probant avec le rythme sec de Cities; un bon électro-pop gonflé à bloc. Oui, ça chante mais c'est entraînant. J'ai vraiment accroché. Là, comme sur Cüber Mensch, où on se gave des souvenirs de Gary Numan sur du bon techno froid sis sur des structures à la Kraftwerk et (Don't Stop) Autopop. Après le court et séduisant Benzin, 92001 épouse une douce intro cosmique avant de réveiller nos sens avec un solide électro-pop robotique. Le rythme est lourd et ancré sur des percussions dont les frappes soulèvent des arpèges aux couleurs d'un break dance très saccadé alors qu'un vocodeur et une voix humaine éparpillent leurs pensées dans une belle enveloppe harmonique teintée de milles prismes soniques.

Je n'ai pas honte de le dire, j'ai bien aimé AUTO POP de Deutsche Bank. Je ne sais pas si j'étais dans l'humeur mais j'ai aimé ces rythmes secs et nerveux nourris de percussions et séquences qui fouettent des rythmes entraînants. C'est du bon électro où les racines de Kraftwerk sont habilement trempées dans ces structures de New Wave et synth-pop des années 80.

Sylvain Lupari (03/03/14) ***½**

Disponible au Deutsche Bank Bandcamp

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