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  • Writer's pictureSylvain Lupari

Johan Agebjörn The Mountain Lake (2011) (FR)

J'ai bien aimé ce vent de fraîcheur qui entoure la EDM et les mélodies New Age de The Mountain Lake

1 Spacer Woman From Mars (Ambient Mix) [avec Sally Shapiro] 3:10

2 Amylium Casparium [avec Neon Coil] 5:07

3 Underworld Mumble 1 0:15

4 The Stones Are Blasted 5:15

5 Spiral Staircase 5:43

6 Underworld Mumble 2 0:13

7 Swimming Through the Blue Lagoon (Original Casio MT-52 Instrumental) 5:04

8 Zero Gravitation 10:10

9 Take Me Home [avec Sylwia van

der Wonderland] 5:15

10 The Chameleon (Johan Agebjörn Remix Edit) [avec Glass Candy] 4:29

11 Last Tram To Comet Square 13:01

12 Love Ray [avec Lisa Barra] 4:33

13 Siberian Train (Steve Moore

Remix) 7:54

(CD/DDL 70:08)

(Ambient, EDM, Prog New Age)

En effectuant une brève recherche sur Johan Agebjörn on apprend qu'il est un musicien Suédois dont la musique croise les approches ambiantes et le piano classique. Il est par contre plus connu pour son travail avec la princesse du disco Suédois, Sally Shapiro, dont il a imprégné le style d'une forte tendance du style disco Italien. THE MOUNTAIN LAKE est son 2ième album sur Lotuspike, une division de Spotted Peccary. Il apporte un vent de fraîcheur à ce label reconnu pour son approche de New Age progressif, avec une légère vision de EDM. Structuré sur 13 titres, THE MOUNTAIN LAKE est un agréable album où la MÉ de style atmosphérique se moule à des rythmes hybrides et disparates, dessinant ainsi de belles mélodies qui sont à la hauteur d'une MÉ aux frontières du synth-pop intelligent et novateur.

Crépitements, grésillements et effets sonores statiques ouvrent Spacer Woman From Mars (Ambient Mix). Une douce ligne de synthé flotte sur une sourde ondulation pulsative alors que la voix feutrée de Sally Shapiro ondoie parmi les nerveuses oscillations papillonnant autour de la musique. Statique, le rythme circule en cercle stroboscopique alors qu'une ligne de séquence harmonise son tempo avec les vocalises hachurées et éthérées de la diva Suédoise. Des percussions éparses et des accords d'un clavier spasmodique façonnent un faible techno circulaire et stationnaire. Ce premier titre dépeint l'atmosphère ambivalente de cet album où les rythmes sont en opposition aux harmonies et sont cerner d'éléments musicaux tempérés. Amylium Casparium est plus mordant avec sa ligne stroboscopique qui accompagne de bonnes percussions aux frappes haletantes. De fins accords résonnants et de bonnes percussions métalliques supportent le poids du rythme sec qui, malgré sa nette tendance technoïde, reste figé dans son approche dancefloor qui est drapé belles couches d'un synthé aéré, onirique et serein. The Stones Are Blasted est une belle mélodie électronique, tout comme Swimming Through the Blue Lagoon, avec une séquence minimalisme qui pulse un tempo hypnotique auprès de délicats arpèges scintillant dans une harmonieuse ambiance électronique. Les cloches d'un sombre monastère résonnent et Spiral Staircase étale une obscure ligne de synthé aux sonorités de vieil orgue des ténèbres. Une approche méphistophélique où on suit un mouvement sombre et glauque, parmi des chuchotements et des variations dans un mouvement dont les courbes oscillatoires nourrissent une douce folie paranoïaque.

Zero Gravitation est le titre le plus électronique de THE MOUNTAIN LAKE. Un long titre qui évolue dans une structure ambiante avec de fines pulsations dont les palpitations éveillent doucement une rythmique morphique nappée de belles couches de synthé enveloppantes. Un rythme fragile et latent ainsi que lentement progressif qui donne le goût de taper du pied sur ce long titre aux strates vocalisées qui sillonnent la noirceur d'un doux down tempo cosmique. Take me Home est une autre belle ballade qui semble sortir du moule d'Amylium Casparium. De beaux effets de percussions ainsi que des échantillonnages de voix feutrées chuchotent derrière des doux arpèges aux sonorités de verre. Le rythme y est suave et entraînant, tout comme dans The Chameleon qui est par contre plus insistant et légèrement plus entraînant, surtout avec ses arpèges limpides qui enroulent un tempo devenu de cristal à mesure qu'il progresse sur des frappes de percussions et des nappes de synthés sèches et éparpillées. Love Ray est une douce mélodie des étoiles où les chuchotements de Lisa Barra flottent parmi des accords cristallins et de légers cerceaux de verres. Siberian Train clôture avec un rythme frénétique où une ligne séquentielle ondule avec force sur de belles percussions qui tracent le mouvement d’un train sur une route endiablée. Johan Agebjörn étonne de par sa vision et sa créativité musicale où tout s'enchaîne sur un tempo furieux mais toujours nappé de belles couches d'un synthé soyeux.

Un album assez surprenant où j'ai bien aimé ce vent de fraîcheur qui entoure THE MOUNTAIN LAKE. Johan Agebjörn a réussi à tricoter un album où les rythmes ambivalents allant du soft techno au down tempo se greffent à de surprenantes structures ambiantes ou modérées. Un bel album où les suaves vocalises se perdent dans les souffles des synthés et des rythmes hybrides qui s'agitent sur de belles percussions et des lignes de séquenceur toujours près d'explosions rythmiques, se produisant ici et là.

Sylvain Lupari (April 27th, 2011) ***½**

Disponible sur Spotted Peccary Music

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