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  • Writer's pictureSylvain Lupari

PALENTIR: Refuge in Fantasy (1994) (FR)

Très différent car rempli d'échantillonnages, Refuge in Fantasy est comme une pierre précieuse que l'on frotte pour découvrir ainsi tout son éclat

1 The Gardens 5:44

2 Orange Dream 6:25

3 The Waters of Life 11:48

4 Ocean 8:57

5 The Old Forest 7:20

6 Gil-Galad (Starlight) 8:51

7 Fountains 3:33

8 The Flight 3:52

9 Falling Down 3:45

10 World in my Head 6:35

11 Time Loop 2:14

12 Elapsed Time 6:19

Spheric Music | SMCD 3001

(CD/DDL 75:27)


(New Berlin School with a zest of New Age)

Hé que ça ne m'a pas vraiment tenté! Ça fait longtemps que Lambert Ringlage m'a fait parvenir les deux albums de Palentir et à chaque fois que je m'y mettais..., le goût de poursuivre l'expérience s'estompait au milieu de The Gardens. Je faisais des survols ici et là, c'était toujours le même sentiment. Par respect pour Lambert, et parce qu'à date tous les albums de Spheric Music m'ont plu énormément, j'ai décidé de véritablement plonger dans cet étrange univers d'échantillonnages qui mâchouillent la musique de Palentir suite à l'écoute de Wuivend Riet de Johannes Schmoelling. Inspiré par le monde de fantaisie de J.R.R. Tolkien, Christian Schimmöller forme son projet Palentir (vous savez cette petite boule de cristal appelée Pierre de Vision dans le Seigneur des Anneaux?) au début des années 90. Seulement 4 albums naîtront des es idées très progressives et dont le style très harmonique, quasiment poétique, respire d'une fantaisie sonore finement élaborée par une impressionnante maquette d'échantillonnages.

Des stridulations aigues attirent le chants des oiseaux et les tam-tams ceux des voix tribales très aériennes. The Gardens étend ses charmes artificielles avec une variété d'échantillonnages. On peut y entendre des harmonies de guitare et un chant de flûte sur des fines percussions claniques, donnant à ce premier titre de REFUGE IN FANTASY un rythme aussi envoûtant qu'entraînant où la flûte émerveille les oreilles. C'est délicat et très musical. Nous sommes dans les terres de Johannes Schmoelling avec des copeaux soniques qui rappellent étrangement ceux de Wuivend Riet. Ici et dans The Old Forest où les échantillonnages et les ambiances collent très bien à l'esprit du titre. D'ailleurs c'est la première chose qui me saute aux oreilles après une écoute attentive de ce premier album de Palentir sur Spheric Music. Les titres sont très relaxes et assez mélodieux, quasiment du New Age où les influences de Schmoelling, les connaisseurs parleront de Gandalf, resplendissent dans des décors soniques assez hallucinogènes. Orange Dream fait très Tangerine Dream avec de belles nappes de synthé qui ornent une introduction chantée par une flûte. Le rythme qui vient est entraînant. Agrémenté par la flûte, une variété de tintements et quelques lignes de piano bohèmes, il roule sur des basses séquences ondulantes et de sobres frappes de percussions. Le duel flûte/piano, bien que sobre, donne un cachet mélodique très New Age alors que les multiples phases de rythmes et d'ambiances, toujours très accessibles aux oreilles, donnent une profondeur plus progressive à une musique qui respire les ambiances d'un Dream de la période 85-86. À cet égard, les ambiances et les arrangements de Ocean rappellent un peu celles très patibulaires de L