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  • Writer's pictureSylvain Lupari

PERCEPTUAL DEFENCE: ...but at the End everything will be alright! (2020) (FR)

Il s'agit d'une structure purement d'ambiances sombres dotée d'une rare intensité qui interagit avec les visions de son auteur

1...but at the End everything will be alright! 38:32

(DDL 38:32)

(Dark-ambient EM)

C'est comme une brume, un mauvais rêve qui nous enveloppe! Dans une symphonie de multiples couches de synthé qui humectent et s'agglutinent sur un papier buvard, ou comme ce gros tourbillon de caramel mou que l'on brasse, … BUT AT THE END EVERYTHING WILL BE ALRIGHT! se transmet à nos oreilles avec la peine de ceux que l'on a perdu. Évidemment, et je pense sincèrement que c'est le cas, Gabriele Quirici n'a pas voulu profiter de cette catastrophe sanitaire mondiale pour faire quelque pesos! Il a plutôt tenter d'exprimer son désarroi, l'angoisse son Italie natale qui est devenu le pays Européen le plus durement attaqué par pandémie liée au Coronavirus. Ce long titre qui flirte avec les 40 minutes est une structure purement ambiante et dotée d'une rare intensité qui s'entend par les implosions secrètes qui poussent le mouvement à interagir avec les visions de son auteur. Offert uniquement en format téléchargement, le prix est très raisonnable, c'est un bon titre qui cadre bien dans le style de MÉ sombre et ambiante de Perceptual Defence.

Les lentes agonies du synthé, je ne vois aucune autre façon de les interpréter, crissent des couleurs aussi perturbantes que le crissement des doigts sur un tableau, comme elles soufflent ce chant du soufre avec des lents mouvements giratoires noirs. Parfois, une lueur bleue perce cette muraille qui sépare l'Eden des Enfers, faisant titiller l'oreille qui cherche à discerner ces voix fantômes et envahissantes cantonnant sous ses reflets aussi évanescents qu'une épée écarlate dans le fond d'un lac. On entend des tapements quelconque dans cette fresque analogue qui nous amène vers les abîmes. Et puis, vint un moment plus exaltant un peu après les 17 minutes. Ce long titre glisse tranquillement vers un chant de vie en flirtant avec une vision de M'Oceans, célèbre album de Michael Stearns. Les griffes de la menace enserrent cette interdiction de célébrer trop rapidement la vie avec une masse d'ombres et de ses ténèbres qui virevoltent lentement jusqu'à ce que des couleurs plus sibyllines enlacent le lent maelstrom de couches et effets de réverbérations. Ce qui est des nimbes devient un parc flottant où les oiseaux pépient et que les pieds de badauds claquent dans ce qui semble être un lointain décor d'une ville dont les souvenirs se perdent déjà dans cette confusion qui les absorbe. C'était ma façon d'entendre, de sentir et de décrire ce … BUT AT THE END EVERYTHING WILL BE ALRIGHT qui fut improvisé par Gabriele Quirici en un soir de morose dans son Musart Studio à Rome. Évidemment, ce soir du 14 Mars était loin de présager les semaines qui ont suivies. Et cet arc-en-ciel semble toujours être aussi loin. Mais à la fin, ça va bien aller 😉

Sylvain Lupari (01/04/20) ***¾**

SynthSequences.com

Disponible au Perceptual Defence Bandcamp

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