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  • Writer's pictureSylvain Lupari

PYRAMAXX: Move (2017) (FR)

“Très solide de A à Z, Move est pour les fans du Peak et de Tangerine Dream dans leur style de Berlin School. De Sorcerer à Melrose!”

1 Amalthea 7:50 2 Marrakesh 7:51 3 Pangaea 5:58 4 Obsession 10:49 5 Delusion 10:34 6 Move 12:02 7 Visions 7:31 KDR 20171

(CD 63:01) (Soft blend of Berlin School & EDM)

Je vous le dis d'entrée de jeu, MOVE est tout un coup de barre comparé à l'album Distance paru en 2015. Moins rock avec une guitare moins omniprésente de Max Schiefele, ce deuxième album du trio Allemand est plus porté vers une MÉ plus Berliner avec des structures où le style hypnotique et progressif du Berlin School croise une approche toujours un peu rock et dont l'évolution finit parfois dans un genre de EDM. Un bel album avec de beaux flash qui a tout pour séduire les plus exigeants, car ici la signature de Pyramaxx resplendit d'un petit quelque chose qui alimente la curiosité de nos oreilles.

On part à la découverte du nouveau Pyramaxx avec un titre dans le genre très Berlin School. Les premières secondes de Amalthea présentent une introduction nébuleuse avec un mini concert de métal tordu d'où émerge une superbe ligne de rythme séquencé à la Tangerine Dream. Ce rythme resplendit avec de larges oscillations, sculptant ces sempiternelles mouvements ascensionnels qui nous rivent à notre fauteuil. Des effets de voix vaporeuses et autres effets électroniques spectrales ornent ce délicieux mouvement qui augmente quelque peu la vélocité à mesure que les secondes passent. Les séquences sont très dans le modèle Chris Franke avec de courtes lignes adjacentes qui fuient et proposent une autre alternative plus nerveuse. Actifs, les synthés injectent un panorama sonore très créatifs avec ces effets mais aussi avec des nappes en forme de riffs et des boucles d'harmonies hypnotiques qui charment et qui conduisent aussi Amalthea vers une finale plus rock. Discret qu'alors, Max Schiefele nourrit la voracité des percussions avec une série de riffs très rock et des solos qui faisaient les charmes de Distance et des premiers albums de Axess/Maxxess. Amalthea donne le ton à un album très versatile. Marrakesh est une valeur sure avec un bon rock électronique aux saveurs du Moyen-Orient.

Les effets percussifs et la basse organique sont superbes sur ce titre qui me refait plonger dans l'univers de World Without Rules par Paul Haslinger. Marrakesh niche dans mon iPod, section Meilleurs titres de 2017, depuis la première fois que mes oreilles ont croisé MOVE. Pangaea n'est pas en reste avec un bon rock aussi accrocheur que sa très belle mélodie. C'est très électronique avec un mélange des années Melrose et un Jean-Michel Jarre en mode séduction d'un public plus adolescent. Obsession nous amène à un autre niveau avec une intro très cinématographique où beuglements et autres effets de voix ainsi que des effets de percussions intenses et angoissants dominent les ambiances. Une phase plus éthérée s'extirpe de ce magma plein de suspense avant qu'un léger mouvement de boucles harmoniques épousent des séquences aussi frivoles que cette mélodie évasive. Ce qui frappe est cette nouvelle signature sonique de Pyramaxx qui est plus perceptible dans ce long titre évolutif. Le jeu et les effets de percussions ne sont pas étranger à cette signature, de même que cette approche de Dance Music marinée dans du Techno et combinée avec du Rock très stylisé par un décor rehaussé par une pléiade d'effets. Ainsi, c'est à chaque nouvelle écoute que l'on redécouvre des titres comme Obsession et Delusion, un peu plus doux avec un Maxxess plus présent ici, ainsi que l'étonnant Move et sa structure polymorphique qui tangue entre ambiances et rock dans un impeccable décor sonique. De loin le plus raffiné des titres de Pyramaxx! Entre la ballade et les dioramas cosmiques, Visions clôture cet album avec une belle introduction d'ambiances. Des ondes synthétisées montent en gradation, insufflant un autre volet d'intensité qui sommeille dans chacun des titres de ce deuxième album de Pyramaxx. Ornée d'un panorama cosmique, cette ouverture se jette sur un délicat mouvement de séquences qui scintille sous les brises devenues plus chaleureuses et quelques harmonies, sous forme de solos, de la guitare à Maxxess. Évoluant par phases en crescendos, Visions accentue un peu la cadence, sous de délicieux coups de percussions qui résonnent comme des fouets métalliques, un des éléments séducteurs dans cet album, gardant ce mouvement hypnotique dans les sphères d'une ballade cosmique.

MOVE est dans la continuité des œuvres de Pyramid Peak, guitare en plus, et réalisé avec un esthétisme sonique qui transcende un peu le style du Peak. Il y a de superbes moments sur cet album qui devrait plaire assurément aux fans du Peak et aux amateurs d'un style Berlin School parfumé des fragrances de Tangerine Dream. De Sorcerer à Melrose!

Sylvain Lupari (28/06/17) *****

Disponible chez Pyramaxx

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