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  • Writer's pictureSylvain Lupari

RENE VAN DER WOUDEN: Kaleidoscopic Surrealism (2008) (FR)

Updated: Oct 31, 2020

Voilà un album aux milles prismes sonores qui scintillent et tourbillonnent dans les corridors d'un cosmos à la fois irradiant et intrigant

1 Kaleidoscopic Image I 1:58

2 Kaleidoscopic Dreams 11:14

3 Kaleidoscopic Image II 8:55

4 Confessions of a Colormachine 6:10

5 Playground Mystique 4:05

6 Changing Places 13:43

7 Surreal Darkness 10:55

8 Kaleidoscopic Surrealism 10:30

AmbientLive‎– ALR3017

(CD 67:35)

(Ambient Cosmic EM)

Enregistré entre 2000 et 2003, KALEIDOSCOPIC SURREALISM est, comme son titre le laisse suggérer, un album aux milles prismes sonores qui scintillent et tourbillonnent dans les corridors d'un cosmos à la fois irradiant et intrigant. Un album majoritairement tranquille où René Van Der Wouden multiplie les accords limpides et des effets cristallins dans un univers musical figé dans ses oblongues évolutions. Certes il y a des titres entraînants tels Confessions of a Colormachine et Playground Mystique, mais le reste est une douce symphonie galactique qui ressemble à du Tomita dans ses œuvres cosmiques.

Un opus délicat et poétique qui débute avec de sombres accords titubant dans un cosmos brumeux. Kaleidoscopic Image I y va d'une ouverture taciturne, même avec ces séduisants effets percussifs de crotales tintant entre les belles nappes oisives qui ondulent paresseusement dans un univers irisé de ses mille prismes sonores. Kaleidoscopic Dreams poursuit cette douceur morphique avec une guitare solitaire dont les accords flottent dans une douce brume éthérée couverte par les échos des stries bleutées. C'est un mouvement plein de tendresse et de romance où d'agréables voix de sirènes astrales copulent délicatement à des accords tambourinés qui dessinent un débit nerveux sur de beaux arrangements orchestraux. Les strates intergalactiques épousent le mouvement d'une section de violons alors que le rythme devient plus vitaminé, plus ponctué par des saccades de violons. Kaleidoscopic Image II reprend les douces ambiances éthérées avec des accords d'une harpe chimérique qui s'égarent dans un statisme aux sonorités assez Vangelis qui sont aussi lugubres qu'irisées de par les étoiles sonores qui filent dans un firmament musical aux lourdes résonances. Malgré cette violence statique, Kaleidoscopic Image II est un doux moment onirique qui flotte avec de belles nappes volantes et de belles orchestrations qui se perdent dans les ombres d'un cosmos ambrées de ces nappes qui fuient avec une belle tendresse lyrique.

Confessions of a Colormachine est plus lourd avec bonnes percussions et un clavier un peu plus rock sur un rythme minimaliste claudiquant et saccadé qui filtre les multiples souffles harmonieux du synthé. Playground Mystique présente de son côté un rythme ondulant avec un synthé et ses souffles d'un de trombone qui est encerclé d'accords cristallins virevoltant frivolement. Changing Places nous sort de cette portion animée de cet album pour nous amener à nouveau dans ce long corridor d'ambiances méditatives, ou plutôt rêveuses je dirais, de KALEIDOSCOPIC SURREALISM. Une ode spatiale survolée par des météorites musicaux dont les sonorités sont aussi belles qu'hétéroclites et sont prisonnières de ce long corridor rempli de réverbération lourdes et de notes de pianos égarés. Nous sommes dans un cosmos froid, parfois musical, aux teintes kaléidoscopiques d'un synthé et de ses doux mouvements hypnotiques et ses ondulations truffées de réflexions sonores. Des reflets qui vibrent dans ce néant polyèdre pour se poursuivent dans les souffles morphiques et métalliques de Surreal Darkness et la tranquillité océanique de Kaleidoscopic Surrealism. Là où les strates valsent tout doucement dans un vide astral habité de tonalités kaléidoscopiques dans un univers de prismes miroitants à la fois irréel et attirant.

Sylvain Lupari (23/10/09) *****

Disponible au REWO Bandcamp

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