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  • Writer's pictureSylvain Lupari

ROBERT RICH: Electric Ladder (2006) (FR)

Updated: Dec 22, 2020

Une agréable surprise qui devrait plaire aux fans de Robert, mais aussi à ceux qui aiment ça lorsqu'il y a du mordant, comme la Berlin School

1 Electric Ladder 10:32

2 Shadowline 8:45

3 Poppy Fields 7:16

4 Sky Tunnel 9:05

5 Concentric 6:27

6 Aquifer 6:42

7 Never Alone 6:29

(CD/DDL 56:16)

(Tribal ambient, Berlin School)

Je n'ai jamais été trop friand de la sonorité paysages sonores de Robert Rich et de ses compatriotes de même acabit. J'ai toujours trouvé qu'il y avait quelque chose d'abstrait, ou d'incomplet, à travers ces œuvres de musique ambiante.

C'est donc avec une forme de paresse mentale que j'ai écouté son dernier cd qu'un ami m'a prêté avec insistance, me disant que je devrais aimer. Et il ne s'est trompé qu'à moitié. La pièce-titre est époustouflante. Après une intro très atmosphérique, un superbe rythme minimaliste roulant en boucle séquencée déploie une cadence minimaliste sur des complaintes de la guitare steel. L'ambiance est très belle avec les percussions tablas qui accélèrent la cadence sur un rythme souple qui se fond parfaitement avec l'ambiance obsessionnelle des ondulations de la guitare. Une atmosphère tribale envoûtante à laquelle Robert Rich a mis beaucoup de chaleur. Et c'est une des forces de ELECTRIC LADDER. L'opus défile en mode minimaliste, embrassant les inspirations d'un Steve Roach et les mouvements répétitifs de Philip Glass. Rien de nouveau vous allez me dire! Mais pas tout à fait. ELECTRIC LADDER renoue avec la chaleur et la sensibilité des mouvements minimalistes vifs qui ont fait sa renommée. Mais on sent que l'opus prend une texture plus paysages sonores, à la saveur des longues plaines désertiques du Texas, lorsque Electric Ladder se verse dans le suave Shadowline. Un beau titre qui se colle à cette même structure répétitive, mais avec un rythme plus doux, une tonalité plus claire et un synthé plus enveloppant. Toujours dans la force d'un minimalisme hypnotique, Poppy Fields défile avec originalité, lorsque les sonorités acoustiques d'un accordéon frôlent nos tympans. Sombre, Sky Tunnel saisit avec la grosse basse de Paul Henson. Un titre plus obscur et plus agité. Un croisement entre Steve Roach et Philip Glass. Concentric continue le parcours tribal nerveux aux essences sonores de Steve Roach qui s'atténue sur Aquifer et Never Alone, deux titres forts ambiants aux sombres reflets soporifiques. Le charme de ELECTRIC LADDER est la sensibilité qui nous émeut provenant des lamentations de la guitare steel dans un univers d'atmosphères aux effluves d'une musique toujours minimaliste avec des essences tribales.

J'ai bien aimé ELECTRIC LADDER. Surtout avec les deux premiers titres qui caressent les ambiances Berlin School. Robert Rich consolide son emprise sur son style bien particulier en offrant harmonie et sensibilité sur des passages ambiants qui sont imprégnés d'un minimalisme mélodieux. Une agréable surprise qui plaira aux amateurs du genre certains, de même que les fans de la Berlin School. Une belle œuvre musicale et poétique…

Sylvain Lupari (19/09/06) *****

Disponible chez Robert Rich Bandcamp

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