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  • Writer's pictureSylvain Lupari

Stan Dart: Murinsel Vol. 2 (2019) (FR)

Updated: Jul 29, 2019

“MurInsel Vol.2, un album principalement axé sur les ambiances Chill Out et Lounge qui sont agréables à écouter au bord d'une piscine par un après-midi ensoleillé”

1 Summer Night 7:31

2 Nachtflug 5:45

3 Magic of Light 7:11

4 Blue 5:43

5 Daydreamer 9:30

6 Abendrot 6:01

7 Reflections 5:56

(CD-R/DDL 47:40)

(Chill Out, Relaxing beats & Melodies)

Summer Night débute avec des percussions nerveuses qui piétinent sur une structure Chill. Des pads de synthé, coulant comme de la crème dans un café, cernent ce mid-tempo que Stan Dart arrose avec de bons effets électroniques dont des pads harmoniques avec une étrange voix. Des arpèges en verre tintent dans une approche mélodieuse emportée par ces violons qui soufflaient sur les hymnes de danse à la fin des années 60. Summer Night donne le ton à ce dernier album de Stan Dart; MURINSEL Vol.2, un album principalement axé sur le Chill Out et les ambiances Lounge qui fait bon entendre sur le bord d'une piscine par un après-midi bonifiée par le soleil. Nous sommes ici dans la division Wave de SynGate. Donc, nous avons un album axé sur une musique accessible avec de bons rythmes faciles à se mettre dans les oreilles et des mélodies pas trop compliquées à retenir. Le panorama est lunaire où tintent toujours ces bouts de mélodies qui s'évaporent dans de denses effets orchestraux, le simulacre de la dance-music. Et si vous pensiez que la source s'était éteinte sur MurInsel Vol.1, il restait vraisemblablement de la musique suite à ce festival qui s'est tenu sur l'Ile de Murinsel en Autriche le mois de Juillet 2018. La preuve réside dans ce MURINSEL Vol.2, un album idéal pour les belles journées entre amis.

Nachtflug suit une approche très lente qui flirte quasiment avec un slow tempo cosmique. Tout y est; accords aux tintements de verre, brume astrale et un clavier en mode vocable qui fait très Robert Schroeder contemporain. Magic of Light est ce genre de titre qui nous accroche les pieds dès la première écoute. Le beat nous sort des brumes anesthésiantes de Nachtflug et nous réveille un peu avec une musique de danse électronique qui sautille sur des percussions plutôt sobres et une ligne de basse dont la brève écho fait comme un ventre qui gargouille de faim pour des notes qui tombent avec une belle fragilité harmonique. Le rythme s'anime quelque peu, tombant dans un genre danse des années Let's Dance de Bowie et le synthé s'illumine par une voix éthérée d'une certaine déesse astrale connue sous le nom de Synthia. Le jeu des percussions est assez créatif sur ce titre dont la basse possède tous les atouts, exception faite de la mélodie très lunaire. Blue est une ballade morphique avec des percussions en mode sabots de bois claquant sur du ciment, des pulsations circadiennes et une basse lascive qui nous murmure sa sensualité sous des étoiles harmoniques.

Un saxophoniste venu de la Lune nous souffle ses paroles mélancoliques tout en faisant duel avec les wooshh, les waashh et les wiishh venus d'ailleurs. Après le saxophone, c'est au tour d'un violon, avec un esprit Chinois, de venir troubler nos sens dans Daydreamer. Des palpitations arythmiques, des percussions claquantes et d'autres en mode down-tempo installent un rythme lent avec ces arpèges toujours indécis concernant leurs rôles dans MURINSEL Vol.2. Les lentes complaintes du violon vont à contre-courant des percussions qui s'agitent comme ces pattes et palmes de canards dans l'eau. Il y a quelque chose d'intense dans ce titre. Abendrot suit avec des percussions manuelles, genre Bongos, qui tambourinent une structure légère recouverte d'une brume venue des territoires New Age. Les arpèges tintinnabulent toujours ces mélodies évanescentes. Elles finissent par former un duo avec une guitare qui respire un peu ces mélodies de blues qui bordent les frontières du Easy Listening. Reflections est sans doute le titre le plus électronique ici. C'est un bon rock électronique assis sur une base nerveuse avec de bonnes percussions et un bon jeu du clavier. Richard Hasiba lance de ces solos de synthé dont les parfums de Software emplissent nos oreilles et nous rappellent que Stan Dart sait aussi faire de la MÉ du style New Berlin School, pour l'avoir entendu avec Alien Nature.

Sylvain Lupari (22/07/19) **¾***

Available on SynGate's Bandcamp

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