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  • Writer's pictureSylvain Lupari

STEFAN ERBE: Nachtlichter (2020) (FR)

En ce qui me concerne, c'est le plus solide album que j'ai entendu de Stefan Erbe qui réussit ici une très bonne fusion de l'EDM et du Berlin School

1 In Die Dunkelheit 7:44

2 Sirius 4:46

3 Du und Ich 5:36

4 Raum der Maschinen 1:29

5 Voruebergehend 3:53

6 In dem Feuer Verloren 6:08

7 Untergrund 5:38

8 Gluecksmoment 4:00

9 Das hellste Element 2:23

10 Nachtlichter 6:18

11 Alles Lebt 7:48

12 Hier und Jetzt 2:30

13 Wenn Engel Reisen 6:59

14 Alles Schwebt 4:5

Stefan Erbe Music

(DDL/CD 70:10)

(EDM Berlin School)

30 albums! Déjà un 30ième album pour le roi de la musique de danse progressive de Hagen, Allemagne, depuis The Cosmic Dreamland en 1994. Il a bien changé Stefan Erbe depuis. J'ai fait sa connaissance musicale en 2015 avec l'excellent S-thetic², composé et performé avec l'ex-Ashra, Steve Baltes. En solo, sa direction musicale est plus axée sur le style musique de danse avec des rythmes lourds et entraînants qui sont tout de même légion ici. D'ailleurs, j'ai souvent comparé son style avec celui de Moonbooter, de même que celui de Jerome Froese, tant au niveau de la vision dance-music que des approches mélodieuses qui se créent à l'intérieur des rythmes évolutifs. Mais logiquement, je crois plutôt que c'est l'inverse! Mais peu importe, NACHTLICHTER flirte avec nos oreilles dans un très bel équilibre avec les deux genres, mais avec une légère dominance pour le Berlin School cette fois-ci, notamment avec un séquenceur qui tri ses ions en favorisant les réminiscences de Tangerine Dream. Les ambiances sont étonnement lourdes avec un décor démesuré où circulent librement maints éléments rattachés au style psybient, comme à celui de Mark Shreeve, en solo ou avec Redshift. En fait, j'ai passé un plus qu'agréable 70 minutes d'une MÉ qui m'a même amené aux frontières de Mike Oldfield au niveau des arrangements vocaux.

Et ça débute avec la vision très cinématographique de In Die Dunkelheit. L'ouverture est sombre avec des ambiances et des effets sonores à la Redshift. Le pas du rythme est lourd et incertain, un peu comme Jerome Froese dans l'ouverture The Spirit of The Czar. Des ions lumineux scintillent et papillonnent tout autour de ce mouvement théâtrale qui peu à peu se développe en un bon rock électronique statique. Les séquences sont trop bonnes alors que la masse sonore, et ces chants tribaux à la The Songs of Distant Earth de Mike Oldfield, épousent la tangente d'un rythme devenu finement saccadé. L'évolution se fait en trois phases, et la dernière nous entraîne dans un solide rock électronique épinglé dans une vision New Berlin School. Ainsi est fait In Die Dunkelheit, ainsi sont fait les 13 autres titres de l'album à quelques nuances près. Et ces nuances sont dans la définition des rythmes. Et avec sa charge rythmique nettement plus en mode Dance, Sirius explique à lui seul les nombreuses directions du séquenceur en mode Tangerine Dream dans une structure de rythme évolutive qui flirte entre le techno dur et un autre rock à la New Berlin School. Ces 2 premiers titres de