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TANGERINE DREAM: Chandra: Phantom Ferry-Part II (2014) (FR)

Updated: Sep 12, 2021

Chandra: Phantom Ferry-Part II est un album honnête avec une musique que nous avons l'habitude d'entendre. Pas de surprises et pas de déceptions

1 3 Rotcaf Neila 8:24

2 Aldebaran 6:56

3 Dnammoc Su 5:53

4 Capricornus 9:30

5 Apus 5:57

6 Auriga 8:03

7 Columba 8:54

8 Cygnus 5:24

9 Centaurus 8:04

10 Monocerus 8:36

(CD 75:41)

(E-rock dark-ambient Berlin School)

Comment peut-on sauter de la quasi-excellence avec la Sonic Poem Series et tomber dans le très ordinaire avec un album studio comme CHANDRA THE PHANTOM FERRY PART II? J'aurais pu débuter avec la question suivante : avait-on vraiment besoin d'une suite à Chandra: Phantom Ferry-Part I? Déjà que l'idée de base était bonne et que le résultat musical semblait totalement déconnecté, donc pourquoi y revenir quelque 5 ans plus tard. Mais disons d'entrée de jeu; j'ai bien aimé cet album. Et ce même si j'ai toujours l'impression de déjà entendu qui plane ici et là. Du déjà entendu qui flirte avec les années Eastgate du Dream, mais aussi avec les belles années de Froese, Franke et Baumann, d'où mon plus grand intérêt. J'entends même, oui oui, des synthés aux arômes aussi méphistophéliques que dans le temps de Ricochet.

3 Rotcaf Neila présente une belle ballade dont les doux airs sont déconnectés par rapport au grenouillant lit de séquences qui fait sentir ses ions nerveux. Le style est très Eastgate avec des lignes de synthés sobres et mélodieuses et de discrets chants oisifs. Aldebaran est un autre titre comme on en entend très souvent dans le répertoire du nouveau TD. Le rythme est ambiant, comme un hélicoptère qui flotte avec beaucoup d'effort sous de denses lignes de synthés marécageuses. Au final c'est bon, tout comme Cygnus qui est par contre plus énergique, mais on a déjà entendu. Dnammoc Su est un titre qui accroche instantanément l'oreille avec un rythme aussi efficace que séduisant et des bons solos de guitare. Du bon e-rock. Et plus on avance dans l'album et plus on se laisse séduire par des ambiances qui au final s'approprient un peu celles de l'histoire. Capricornus est une sombre mélodie ambiante où on peine à distinguer les accords d'une guitare mélancolique à des accords de synthé tout autant rêveurs. Les synthés dessinent des bancs de nostalgie avec une élégance noire qui va très bien avec l'approche très morose du titre. Dans le même genre il y a Centaurus qui traîne sa peau de chagrin sur une structure de rythme un peu plus houleuse. Apus présente un rythme nerveux, entraînant avec des percussions de feutres qui se laisse mordiller le beat par de sobres riffs de claviers. Les ambiances sont tétanisées par des nappes de synthé aux arômes lugubres qui flottent sur un rythme dont les fines modifications résident dans les coups des percussions. Bon mais sans surprises, c'est du Tangerine Dream comme on est habitué alors que Auriga et Columba exploitent les mêmes préceptes mais avec des ambiances et séquences qui nous ramène un peu plus à l'ère Flahpoint. J'ai bien aimé ces deux titres. Monocerus conclut avec une approche aussi triste que sinistre où Edgar vaporise ses nappes de synthé très tangentisés sur un rythme lent. On dirait un cow-boy solitaire qui quitte une ville qu'il a nettoyé de ses méchants.

On ne peut pas dire que CHANDRA THE PHANTOM FERRY PART II soit mauvais, ni très bon. Seul…Edgar se sent vraiment solitaire. C'est un album honnête qui peut s'avérer décevant si on met la barre de nos expectations très haute en ce qui a trait au génie créateur de Edgar Froese. Moi, ça fait longtemps que cette barre est à la bonne hauteur. Ce qui fait que j'ai bien aimé, sans plus.

Sylvain Lupari (26/04/14) ***½**

Disponible chez Groove nl

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