top of page
  • Writer's pictureSylvain Lupari

TANGERINE DREAM: The Gate of Saturn (2011) (FR)

Un très bon celui-là où la gang à Froese offre du solide rock électronique

1 The Gate of Saturn 8:32

2 Logos 2011 6:36

3 Cool at Heart 2011 6:23

4 The End of Bondage 5:31

5 Vernal Rapture 7:22

(CD /DDL 34:24)

(E-Rock)

Distribué lors du concert Anglais, au The Lowry à Manchester le 28 mai dernier, THE GATE OF SATURN est le 4ième de la série CupDisc. Un très bon celui-là où la gang à Froese offre de la bonne MÉ d'une approche assez rock avec 2 superbes nouveautés, dont le percutant Vernal Rapture, en plus de 2 assez bonnes ré interprétations du catalogue du Dream.

Avec sa douce et étrange mélodie qui cherche à éclore d'une structure sombre et hésitante, The Gate of Saturn présente une intro qui baigne dans une ambiance déchirée par les noirceurs du cosmos et des esprits gothiques. Le rythme est lent et lugubre, appuyé d'un fin mouvement du séquenceur qui galope sagement avec des percussions feutrées sous des strates de synthé hybrides qui départagent l'approche mélodique du mysticisme gothique et de la sombre poésie spatiale. Par moment, il y a un des effets de crescendo avec un mouvement du séquenceur plus insistant et lourd qui dessine des arches de cascade flottant entre les ambiances spectrales des lourds souffles de synthé et une cadence qui ondule avec une frénésie retenue dans une ambiance empreinte de mystère. Logos 2011 offre le segment mélodieux de Logos avec ce rythme dessiné d'accords de claviers défilant en boucles et à vive allure pour se dédoubler sur de longs solos de synthé. Un bel extrait qui n'offre rien de bien nouveau si ce n'est qu'il est Froeseisé avec des nappes de mellotrons et des chœurs un peu plus chaleureux que d'habitude. Toujours aussi beau et délicat que sur Melrose, Cool At Heart 2011 jouit de meilleurs arrangements sur cette version, en plus d'avoir une profondeur inexistante sur Melrose. The End of Bondage est le genre de titre qui accroche immédiatement avec son rythme endiablé. Un rythme fourni par des séquences lourdes et frénétiques qui défilent sur un mouvement linéaire entouré de belles nappes de synthé très versatiles ainsi que des solos qui flottent entre des nappes et passages plus agressifs. Vernal Rapture fait des malheurs auprès du cercle des membres du TDOC (Tangerine Dream Online Club) …et avec raisons. C'est un titre enflammé qui démarre avec des séquences et accords sautillant et s'entrechoquant dans une hésitation statique, avant d'être absorbé peu à peu par de paresseuses nappes de synthé. Un riff se fait entendre au loin et donne une nouvelle direction à Vernal Rapture qui devient un fougueux rock électronique où des accords limpides et des séquences hyperactives se fractionnent en furieux doublons minimalistes dans ce qu'on peut nommer un frénétique rock électronique ou de sinueux solos qui semblent ne plus vouloir se terminer embrassent cette cadence débridée. Une cadence qui s'apaise quelque peu vers la 5ième minute. Un doux intermède où de superbes accords et séquences de verre martèlent un rythme figé dans sa beauté, alors que des percutantes sirènes giratoires survolent avec violence ce splendide intermède hyper mélodieux, faisant de THE GATE OF SATURN le plus percutant CupDisc depuis Purple Diluvial.

Sylvain Lupari (19/09/11) ****½*

4 views0 comments

Recent Posts

See All
bottom of page