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  • Writer's pictureSylvain Lupari

TANGERINE DREAM: Winter In Hiroshima (2009) (FR)

Fans de TD, et dieu sait qu'il en reste, évitez de lire cette chronique

1 Transition 7:38

2 Ayumi's Loom 9:39

3 Outlook 3:15

4 Togetherness 7:23

5 Echo Of Light 4:32

6 Key Moment 4:54

7 Insiders 7:42

8 Nexuses 8:27

9 Glowing Vision 8:08

Eastgate 039CD

(CD/DDL 61:35) (V.F.)

(Light E-Rock, Ambient)

(Fans de TD, et dieu sait qu'il en reste et qu'il s'en rajoute, évitez de lire cette chronique. Elle pourrait être néfaste pour votre santé pécuniaire, culturelle et adoratrice…)

Humm…Je sais pas. J'aime bien Edgar! Sauf que des fois il me fait penser à un vieux poète qui s'accroche à ses nouveaux poèmes sans trop grandes convictions. Il est comme ce poète devant une obligation d'écrire et qui cherche ses mots. Et s'il a encore de beaux textes, il manque de souffle pour sa musique. Vous me voyez venir fans inconditionnels de Tangerine Dream? Que la force soit avec vous! La force de tenter de croire que tout ce qu'Edgar fait est génial. Car j'en ai entendu des remarques élogieuses sur cette 4ième saison de la série The Five Atomic Seasons. J'ai même lu que c'était le meilleur. Humm…C'est là que je me demande si je ne suis pas devenu barjo! En fait, suis-je le seul à constater qu'Edgar Froese a dérogé de cette obligation de base que chaque CD devrait contenir 54 minutes de musique? Exit l'histoire autour de ce projet qui avait pourtant tout pour devenir une œuvre lyrique! Suis-je le seul des fans (oui, oui je suis toujours un fan!) qui voit et qui entend ce qu'Edgar fait et compose?

Car Grand Papa Froese s'endort sur ses saisons. Après 2 premières assez prometteuses, celui qui fut un des grands compositeurs de MÉ semble se mourir d'ennui à rencontrer son obligation envers le mécène japonais. WINTER IN HIROSHIMA est d'une platitude à dormir sur la queue d'un singe. Divisé par 9 titres, l'album se déroule en un seul acte musical. Près de 62 minutes de musique souple où rien ne se crée vraiment. Du réchauffé qui sent les années Melrose. Et lorsqu'il se passe quelque chose d'intéressant, comme sur le langoureux Togetherness et sa guitare très tortueuse, ainsi que sur Insiders et son rythme endiablé qui s'agite sur une séquence névrotique, il y a cette foutue voix féminine qui répète toujours la même rengaine, reléguant en arrière-plan la musique. Une intervention qui se pointe en boucle à toute les 18 secondes. Ouach… Que c'est long! Ça enlève le goût d'écouter tout simplement. Et remarquer qu'on ne perd pas grand-chose. Rien pour casser la baraque à vrai dire. Synthé vaporeux, accords apathiques, séquences bien enlignées pour que tout concorde facilement! Ça sent le New Age à plein nez avec une structure doucereuse qui s'affaiblit à chaque intervention de cette voix insipide. Nous nageons en pleine période Melrose, pas l'album, avec une lignée de titre mielleux qui endort et qui tend vers l'insipidité. Des titres à l'eau de rose qui fait sentir que le patriarche Froese en a marre. J'ai pas aimé, mais pas du tout! Et cette foutue voix qui revient sans cesse m'agace à un point tel que je n'ai pas pu m'enfoncer les CD dans les oreilles plus de 3 fois. Moi qui se fais un point d'honneur d’écouter chaque CD au moins 5 fois avant de chroniquer…avouons que ça fait dur. Et hop pour les fefans. Que le débat sur cette chronique commence!

Sylvain Lupari (09/11/09) *****

Disponible chez Groove nl

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