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  • Writer's pictureSylvain Lupari

VOLT: HiJi (2008) (FR)

Une œuvre majeure qui plaira aux amateurs de séquences lourdes et sombres à la Tangerine Dream des années 70

1 Primaeval 21:09

2 Atavistic 20:16

3 Signals 20:45

4 Extinction 14:17

(CD/DDL 76:29)

(Berlin & England Schools)

Enregistré en concert au célèbre festival de Musique Électronique; Hampshire Jam de 2007, HJ VI démarre sous les chapeaux de roues. Après une intro test où une lourde sirène se métamorphose en effet sonore à la THX, Primaeval déboule sur des séquenceurs lourds et sautillants. Le rythme infernal est saisi dans une nébulosité mellotronnée aux nappes flottantes et arrosées de juteux solos de synthé. L'introduction éclate dans les oreilles avec une intensité qui est à l'image du duo Anglais fortement inspiré de Tangerine Dream des années 70. C'est une ouverture lourde qui tranquillement s'assagit sous une séquence plus limpide qui roucoule en cascade sous un synthé plus serein et un mellotron dense et enveloppant, créant le paradoxe rythmique dont Volt se nourrit.

S'ensuit un étrange combat de percussions irréels qui fragmente le tempo sous des synthés aux sirènes apocalyptiques, nous guidant vers une finale où les lourds solos se perdent dans une douce mélodie minimalisme qui s'arrime à l'intro de Atavistic. Une sombre douceur morphique s'enroule dans le cosmos. Le synthé souffle de lourds bourdonnements noyés dans un mellotron qui valse en solitaire. De douces notes de piano émergent de cette nébulosité astrale, prélude à un mouvement séquentiel léger et minimalisme, ceinturé d'un synthé charmeur, qui se multiplie dans son écho. La séquence cahote sur des percussions et leurs effets d'écho alors qu'une guitare synthé se lamente dans une structure ambiante qui n'est pas sans rappeler Robert Rich. Signals débute aussi avec tiédeur. De l'ambiant sombre qui valse sur de doux mellotrons, avant que des bip bip sonores éveillent le mouvement avec un séquenceur lourd qui crache un rythme nerveux, toujours enveloppé de belles nappes mellotronnées, avant d'embrasser une lourdeur folâtre sous des synthés aux réverbérations lourdes qui empruntent une texture de guitares. Du TD à l'état pur. Tout simplement divin!

Extinction est le rappel et s'initie avec de doux mellotrons flottants. Un peu avant la 4ième minute le mouvement s'accentue avec une belle séquence et un doux synthé à la Wavelenght. Le rythme devient plus limpide avec des lignes de séquences entremêlées, créant un rythme sautillant et ambigu qui explose sur de solides percussions ainsi qu'une pluie de solos dans une finale lourde et explosive. Une finale qui commande une autre écoute de ce 5ième opus de Michael Shipway et Steve Smith. Ceux qui aiment les séquences lourdes et puissantes à la Berlin School des années 70, avec une audacieuse ingéniosité qui se fond parfaitement à l'ère contemporaine HJVI de Volt est un incontournable.

Sylvain Lupari (12/12/08) ***½**

Disponible chez Groove NL

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