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  • Writer's pictureSylvain Lupari

WELLENFELD: Pandemie (2013) (FR)

C'est un album de EDM philharmonique très créatif qui nécessite quelques écoutes avant de se sentir à l'aise dans ces rythmes de danse

1 Sunrise at Medieval 2:26

2 The Alert 1:07

3 Prophecy 2:42

4 Looming the Doom 2:54

5 Archaic Dance 7:17

6 Introducing Boundaries 2:22

7 Infection 4:37

8 Ordered Chaos 1:36

9 The Anachronism of Mutation 1:50

10 Hegemony of Mankind 1:15

11 Secret Biolabs 3:17

12 Days of Fate 4:12

13 Hazard Me 3:40

14 Sub Addagio 1:10

15 Genotoxicity 3:41

16 Brass of Devotion 4:59

17 No Alexipharmic 3:00

18 Reaching Phase 6 6:00

19 Sunset at Future 1:59

MellowJet Records ‎– cdr-wf1301

(CD-R/DDL 60:03)

(EDM, Orchestral, Cinema)

Ouf! Que mes oreilles ont travaillées fort sur ce PANDEMIE de Wellenfeld. Si le duo Allemand composé de Detlef Dominiczak et Andreas Braun savait mélanger une MÉ du genre New Berlin School à une musique de danse électronique, c'est tout le contraire dans cet album qui est littéralement porté par des rythmes de danse et de techno. Dans un intense contexte cinématographique, le duo Allemand signe une œuvre guidée par ces rythmes de danses électroniques aux genres et sous-genres possibles, on parle ici de Chill Out et de IDM. Pour ma part, j'ajouterais de l'Acid House et du Techno BoomBoom-tssiitttssiitt! Une chose est certaine, c'est l'album le plus danse de Wellenfeld que j'ai entendu à date. Et pour adoucir ces rythmes sauvages, les 60 minutes de PANDEMIE coulent dans de très belles orchestrations qui donne parfois de succulents combats entre l'art de la IDM et les staccatos des attaques de violons et violoncelles.

La musique de Sunrise at Medieval colle parfaitement à l'essence de son titre. Tantôt dans une vision d'allégresse et par moments dans une vision de terreur apocalyptique, les trompettes et autres cors médiévaux insufflent des frissons et ce peu importe les visions. Babylonien et cinématographique, Sunrise at Medieval joue sur nos émotions avec de bonnes orchestrations qui nous amènent au cœur d'une catastrophe humanitaire qui a tout son sens, quelques 7 ans plus tard. Les coups de tambour féroces et les clameurs de guerriers pompés au haschisch font des bosses sur mes murs dans The Alert. Et les esprits sont à vif lorsque Prophecy instaure un genre de danse tribal très animée. L'enveloppe rythmiques des percussions est secouée de vrombissements, tant les frappes sont lourdes, et de spasmes avec des frappes secs et des effets à la Jean-Michel Jarre. La ligne de basse résonne avec une fureur élastique qui lui donne parfois une teinte organique. Les arpèges sont vitrioliques et procurent une vision de EDM flirtant entre du Daft Punk et Juno Reactor. Ce premier bloc hyper-sauvage se termine ici, alors que Looming the Doom exploite une autre variété de percussions babyloniennes dans un spectaculaire combat avec des arrangements orchestraux à faire rougir Alan Parsons. La seconde partie est nettement plus musicale et nous guide vers Archaic Dance, le premier titre de PANDEMIE