top of page
  • Writer's pictureSylvain Lupari

David Wright Reflections (1989/2016) (FR)

“Thèmes mélodieux accrocheurs, arrangements émouvants et différents styles des années 80; Reflections était l’album idéal pour partir la carrière de David Wright”

1 Don't Look Back! 4:18 2 Romance 10:13 3 January '89 5:13 4 Song for Tricia 5:12 5 Abintra (A Love Song) 4:52 6 Seashores 17:47 7 Reflections 2:32 8 Song for Life 7:08 9 Arela 4:49 10 Another Life 8:41 AD Music ‎| AD171CD

(CD 70:58) (Melodious, ambient, New Age)

David Wright est un musicien Anglais actif dans le domaine de la MÉ depuis la fin des années 80. C'est aussi l'homme derrière la création du label AD Music. Principal actif de ce label, il a aussi réussi à amener des artistes aussi importants que Code Indigo et Robert Fox, en plus d'une douzaine de noms qui viendront enrichir son catalogue avec de surprenants albums dont les styles flirtent toujours avec cette vision d'une MÉ plus accessible, genre New Age ou rock électronique. Mais avant, il était une fois un musicien qui… C'est à Klaus D. Mueller, actuel gérant de Klaus Schulze et ancien gérant de Manuel Gottsching, que nous devons la découverte et l'éclosion de David Wright. En 1989 le compositeur et synthésiste Anglais produisait sa première cassette, REFLECTIONS qu'il fit parvenir à Mueller. Impressionné, ce dernier en fit la distribution avec l'étiquette POEM. Il a d’ailleurs dit à propos de cet album que de tous les démos reçus, c'était le seul qu'il aimait, et qu'il aime encore, précisant qu'il avait une âme et de l'émotion comme la plupart des œuvres de Schulze. POEM distribuera les œuvres de Wright jusqu'en 1994. En 2001 le label AD Music redonnait un second souffle à cet enregistrement avec une édition remasterisée à partir des bandes originales. REFLECTIONS est aujourd’hui disponible en format téléchargeable sur le site d'AD Music et sur Spotify, comme la plupart des albums du label Anglais.

Une bonne ligne de basse épouse un rythme saccadé qui est accompagné d'une bonne batterie martelant un puissant tempo. Don't Look Back ouvre REFLECTIONS avec force. L'atmosphère est survoltée avec des accords de claviers tombant lourdement, et survolée par un synthé qui siffle une intense ligne mélodieuse. Un titre dynamique qui a sûrement influencé Christian Richet sur son opus Overture. Après cette lourde chevauchée séquencée, Romance nous transporte dans les territoires romanesques de David Wright. C'est un long titre atmosphérique légèrement teintée d'une approche New Age où d'hésitants arpèges flottent dans un enveloppant nuage de mellotron. Après une intro marquée par l'incertitude, les notes aux fines teintes d'une harpe chimérique coulent parmi les doux souffles d’un harmonica et des chœurs angéliques perdus dans des brumes désertiques. C'est très beau et très émouvant et ça ne peut qu'inspirer les rêves. Après une intro de brume January '89 débouche sur un rythme statique pilonné par des séquences et percussions impromptues en étant assiégé par des bribes de mélodies aux tendances asiatiques. Déroutant et puissant au niveau des éléments percussifs, c'est comme entendre Phil Collins se déchaîner sur une comptine à saveur orientale. Song for 'Tricia est une belle ballade électronique avec un zest de synth pop. Le synthé est en mode flûte de pan et se promène avec harmonie sur de bonnes frappes de percussions, structurant un tempo entraînant, et des belles nappes d'un synthé qui exploite les instruments à cordes. Abintra (A love Song) est une autre belle ballade, moins animé que Song for 'Tricia, avec une sonorité de guitare aux limites de la galanterie Mexicaine qui sérénade sous un synthé aux souffles de brumes flûtées. Seashores est un autre long fleuve atmosphérique avec des notes de guitares aux arômes d'une harpe flottant dans un univers ambiant aux sonorités de vague et d'écume de la mer. Le synthé est doux et orchestral avec ses chœurs célestes qui ont sans doute inspirés Raphael sur le séduisant Music to Disappear in. La pièce-titre termine ce premier album de David Wright avec une berceuse qui a la même douceur atmosphérique que l'on retrouve sur Seashores.

Il est intéressant d'entendre cette première œuvre de David Wright quelque 15 ans plus loin. REFLECTIONS démontre la très grande versatilité du musicien Anglais qui excellait déjà au niveau des orchestrations. Ce premier album renferme d'ailleurs quelques bijoux d'ingéniosité aux niveaux des arrangements et des tournures de ses compositions, il est un excellent compositeur, et est un véritable portfolio de son imposante carrière. Un album que j'écoute encore avec plaisir aujourd'hui. Cliquez sur la pochette pour le découvrir sur Spotify.

Sylvain Lupari (25/07/16) ***½**

Disponible au AD Music

133 views0 comments

Recent Posts

See All
bottom of page