Sylvain Lupari
MAC of BIOnighT: Astronauts 10 (2021)(FR)
“Une belle compilation qui documente honnêtement les facettes de la carrière de Mac”

CD1 54:28
1 Men from the Moon (2009) 4:24
2 Bracelets of Guilt (2020) 19:10
3 Powerless (2009) 3:22
4 Near Passage (2011) 15:28
5 Driving Force (2017) 12:02
CD2 63:21
6 Planetaria (Part One) (2017) 19:50
7 Astounding Stories (2013) 6:18
8 Motion (Like Falling 3) (2010) 6:01
9 Aeronauta (part one) (2020) 12:59
10 Computer Flight (2020) 5:31
11 Explophobia (2019) 12:40

CD3 44:24
12 Enchanting Beauty (2012) 4:45
13 Latent Powers (2013) 5:35
14 A Gradual Process (2021) 15:43
15 Beyond the Last Galaxy (2012) 7:06
16 Evening (2019) 2:12
17 Ephemeral Phenomena (2021) 9:02
(CD/DDL 162:14)
(Berlin School, Progressive EM)
Voici une excellente initiative du label Aural Films que de nous offrir un large éventail de la carrière de cet artiste plus grand que nature qu'est Mac of Bionight. Un autre artiste qui produit autant de MÉ qu'une chatte peut avoir de chatons, Mac faisait parti du duo Italien BIOnight entre 99 et 11. Ce qui ne l'empêchait pas d'avoir une carrière solo en parallèle. Musicien et compositeur infatigable, il a compris assez tôt l'importance de l'Internet en ouvrant son propre disquaire en ligne et en entretenant des liens constants avec son public. J'ai eu la chance de chroniquer ses premiers albums et de constater comment sympathique il était, sauf que la maladie et les anti-douleurs m'ont éloigné de la scène à quelques reprises et sur quelques années. Cette compilation 3 CD du label de San Francisco était donc une excellente initiative afin de redécouvrir la musique du synthésiste Italien. C'est la 10ième compilation du genre pour ce label qui aime nous faire découvrir une autre vision de la MÉ. Aujourd’hui, et plus de 170 albums plus tard, Mac navigue entre la Berlin School, la musique ambiante et ses drones inquiétants, la musique expérimentale, la disco italienne, la musique contemporaine et symphonique, le Jazz, la musique pour films et principalement pour les genres horreur et science-fiction, la synth-pop, la musique cosmique et même ethnique. Un large éventail qui nécessite vraiment les près de 3 heures investies a assembler cette méga compilation dont la seule nouveauté se trouve à la toute fin.
Et ça débute avec Men from the Moon et son onde réverbérante qui inspire un mellotron jouant sur des nappes de voix et de flûtes. L'approche est très stéréotypée dans cette enveloppe des tons modernes du synthétiseur dans les années 60. Une flûte plus que réaliste se détache et invite un séquenceur lourd et fluide à creuser son Berlin School inspiré de Tangerine Dream. C'était le titre idéal pour partir un des premiers albums solo de Mac, Aelectroid de sa série Classic EM.