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  • Writer's pictureSylvain Lupari

STEVE ORCHARD: Pilgrimage (2014) (FR)

Si vous voulez une musique douce et relaxante, cet album répondra à vos attentes

1 Leaving the City Behind 5:45 2 Covered Wagons 5:01 3 Cat's Eyes 5:24 4 Just Sitting in a Field 4:50 5 On the Road 6:01 6 Open Spaces 2:18 7 Toll House 5:23 8 Cast a Long Shadow 5:21 9 Traveller's Rest 3:22 10 Changing Horizon 4:59 11 April Sunshine 5:26 12 Spiritual Destination 6:20 AD Music | AD137 CD-r

(CD-r/DDL 60:16)

(Soft EM, New Age)

Une flûte aux parfums de jazz perdue dans les bruits d'une ville siffle un air évocateur qui flotte sur les échos saccadés des accords de clavier. L'introduction de Leaving the City Behind se colle alors à un bruit de silencieux d'une moto dont le départ guide le titre vers un doux mid-tempo très mélodieux. Le piano libère des harmonies fragiles qui dansent gaiement dans les brises des violons, gardant toujours cette approche romanesque teintée de mélancolie qui caractérise la musique de Steve Orchard. Avec PILGRIMAGE, il suit cette tangente du label anglais vers une musique dont les essences du New Age se bercent sur des rythmes un peu plus entraînants. Le barde de AD Music troque ses habits acoustiques pour électrifier ses ambiances avec des rythmes un peu plus soutenus. Nous sommes encore loin des terres de l'électronica, encore très loin de celles de la MÉ du genre Berlin ou England School, sauf que la musique offerte sur PILGRIMAGE est pas mal plus animée que sur ses précédentes œuvres. La guitare laisse plus de place au piano et les percussions secouent un peu plus les ambiances romanesques. Ça reste de la belle musique qui meuble le fil des écrans de notre vie. On sent une délicieuse tendance de jazz et blues sur des titres comme Covered Wagons, le suave Cat's Eyes qui fait craquer ma blonde, et Cast a Long Shadow. Histoire de ne pas trop égarer ses fans, le guitariste offre aussi ces délicieuses ballades qui égorgent nos émotions enfouies. Des titres à l'eau-de-rose qui rempliraient les génériques de film de larmes comme le très beau Just Sitting in a Field où les violons transportent les larmes du piano, et le très élégiaque April Sunshine. Pour le reste, SO offre une musique entraînante et pas trop compliquée. On the Road est un bon mélange de up-tempo et down-tempo avec de belles orchestrations et une riche enveloppe musicale qui libère de beaux parfums d'harmonies un brin cosmique. C'est un titre plus électrique où la six-cordes d'Orchard libère le piano de ses responsabilités harmoniques. Un peu comme dans Open Spaces et Traveller's Rest, quoique les violons soient plus présents ici, où la guitare expire majoritairement seule ses harmonies de barde solitaire. Steve Orchard exploite un peu plus une musique de film avec une utilisation massive des violons et des arrangements orchestraux dont le principal but est de faire fondre les derniers bastions de résistance de n'importe quel âme. Je pense entre autres aux arômes orientaux de Toll House, où on peut percevoir des influences de David Wright, et le très ambiant, flottant et enveloppant Changing Horizon qui bouge lentement avec un morphique tempo rêveur. Une belle ballade qui a aussi plu à ma douce! Spiritual Destination conclut cet album qui au final se situe plus près du New Age que de l'électronica avec une approche plus folklorique. On y entend, au travers de bonnes orchestrations qui bercent autant les rythmes que les ambiances, des airs qui hantent et qui éveillent des souvenirs d'une musique déjà entendue.

Sylvain Lupari (20 Novembre 2014) ***½**

Disponible au AD Music

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