top of page
  • Writer's pictureSylvain Lupari

EBIA: Hunter of Worlds (2009) (FR)

J'ai finalement aimé cette MÉ qui vise un public friand d'une nouvelle vibe appelée Electronica

1 Galactic Quest 6:13

3 Hunter of Worlds 6:15

3 Passing Tripoint Station 6:14

4 Solar Eclipse (Dub Mix) 7:17

5 Voyage in Night 6:18

6 Invader 6:50

7 Brothers of Earth 5:52

8 Cosmic Flight (Remix) 6:04

9 Gates of Chaos 7:23

10 Faded Sun 6:43

(CD-R/DDL 67:09)

(Electronica, EDM, Downtempo)

Fidèle à son habitude, le label Allemand SynGate se perfectionne à nous faire découvrir des nouveaux artistes qui sortent des sentiers d'une MÉ traditionnelle afin d'embrasser un style musical plus personnel et aussi plus accessible. Ebia est le projet de Jörg Bialinska qui présente son 4ième album en HUNTER OF WORLDS. Nous sommes par contre loin d'une vision extra-terrestre avec cette collection de dix titres qui empruntent plutôt les sphères d'une musique vivante. Une musique de plancher de danse qui se démène entre de mélodieuses strates ambiantes et des rythmes défoncés, martelés de percussions qui roulent avec force et dynamisme, comme dans le fougueux Galactic Quest qui après une intro planante offre un solide synthpop. Ce titre dépeint l'univers musical qui nous attend sur ce dernier opus du synthésiste allemand.

Après une intro ambiante enrichie d'une voix gutturale et de très beaux nappes de synthé ambiosoniques, les percussions s'abattent et écrasent les ambiances avec des coups puissants qui martèlent une structure stroboscopique et névrotique. Un rythme où la vitesse des percussions s'adapte à l'ondulation des basse-séquences et court sur un synthé rempli de belles harmonies et de quelques airs enfantins qui s'envolent sur une structure musicale lourde et vivante. Jörg Bialinska a le rythme dans le sang et la pièce-titre emprunte le même chemin pulsatoire mais avec un synthé plus onctueux, genre Robert Schroeder, plus harmonieux, tout comme sur les structures de Voyage in Night, Invader (bien que nettement plus cosmique), Brothers of Earth, Cosmic Flight (Remix) et l'agressif Gates of Chaos. Passing Tripoint Station offre une différente enveloppe avec une intro plus lente qui bat au moyen d'une sorte de fascinante tonalité de percussions caoutchouteuses qui retentissent comme des claquements de mains. Petit à petit, cette intro devient délicatement brumeuse avec un zeste de techno languissante enveloppée d'un synthé aux charmantes nappes lyriques. C'est ce que je pourrais appeler une sorte de soft techno ou encore un soft downtempo, tout comme Solar Eclipse (Dub Mix) qui marine longuement dans une intro ambiosphérique remplie d'harmonies vocales enfantines et moqueuses avant d'augmenter et de diminuer son crescendo. C'est l'un des bons titres dans HUNTER OF WORLDS avec également Faded Sun qui coule dans l'oreille comme Passing Tripoint Station.

Après quelques écoutes, j'ai finalement fini par aimer ce HUNTER OF WORLDS. Ce que Ebia propose ici est un album de Space Techno qui court entre ses nuances et ses vibrations très paradoxales. Ces éléments spatiaux s'enroulent à la fois dans des rythmes féroces et leurs beats cadencés dans les brumes éthérées d'une musique spatiale construite sur la base du style Berlin School.

Sylvain Lupari (17/08/14) ***½**

Disponible au SynGate Bandcamp

172 views0 comments

Recent Posts

See All
bottom of page