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  • Writer's pictureSylvain Lupari

MAX MILLION: Monogramma (2016) (FR)

Monogramma charme par sa subtile nuance entre l'EDM et une ambiance sombre qui orne l'imagination des paysages sonores

1 Stellar 5:02 2 Monogramma 6:58 3 Oceanic 5:53 4 An Afterthought 8:02 5 We Eternal 1:17 Audiomodern | AM024

(CD 27:13) (EDM, cinematographic)

Enlevant avec ses percussions qui labourent un rythme qui nous rappelle quelque chose, attrayant avec ses arpèges qui volètent dans une forme harmonique contractée et intrigant avec ses courtes phases ambiosphériques, Stellar débute ce dernier E.P. de Max Million avec un air de déjà entendu. Et si on creuse plus loin on y reconnait les racines de The Rout of Ellipsis, paru il y a tout juste 1 an sur Afterimages. Nettement plus en mode cinéma avec des ambiances lourdes et teintées de mystères, MONOGRAMMA en étonnera plus d'un avec cette subtile nuance entre l'EDM et la musique aux ambiances taciturnes qui orneront les multiples plans panoramiques de notre imagination. Le musicien/producteur Grec rehausse le genre psybient et psybeat en y insufflant une bonne dose d'ambiances qui pétillent entre les 4 murs de notre salle d'écoute ou encore dans nos neurones toujours à l’affût d'une allumette pour allumer nos fantaisies. Bourré d'électricité statique et d'éléments soniques aussi intrigants que percutants, ce E.P. possède tous les ingrédients pour plaire à ceux qui ont dégusté le dernier E.P. du musicien Grec.

La pièce-titre tombe dans nos oreilles avec la même incertitude entre la lourdeur et la délicatesse de Sub Strata, guitare très romantique et méditerranéenne en plus. Jusque là, nous sommes en terres de connaissances. Il faut attendre au doux et poétique Oceanic avant de se mettre du nouveau matériel de Max Million et d'entrer dans son univers cinématographique. C'est très ambiant avec de belles nappes de synthé qui regorgent de voix astrales et d'une multitude d'effets qui fait travailler l'ouïe. Le titre atteint un genre de climax un peu après la 4ième minute en trébuchant sur un down-tempo lourd et maculé de cliquetis de chaines. Un très beau titre d'ambiances orné d'une douce guitare mélancolique. Les oreilles travaillent beaucoup. Ici comme sur An Afterthought qui tangue entre phases d'ambiances et up-tempos, mais avec une enveloppe plus ténébreuse qui exploite à fond son bassin de 8 minutes. We Eternal termine ce dernier E.P. de Max Million avec une courte approche d'ambiances de films de peur.

Encore une fois, mes oreilles ont bien dégustées la musique de Max Million. Si les 2 premiers titres ont des odeurs de déjà entendu, les 3 derniers en revanche donnent une autre dimension à MONOGRAMMA. Une dimension qui transcende le genre et qui laisse espérer de beaux présages à un genre qui semble devenu aussi illimité que la MÉ progressive et de Berlin School.

Sylvain Lupari (05/07/16) *****

SynthSequences.com

Disponible au Max Million Portfolio

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