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  • Writer's pictureSylvain Lupari

Rudy Adrian Desert Realms (2008) (FR)

Updated: May 17, 2023

Entre du Ray Lynch et du Steve Roach très planant avec un zest de tribal

1 Saguaro Silhouette 7:42

2 Pathway 4:55

3 Desert Realms 8:02

4 Circling Hawk 3:25

5 Fading Light 4:04

6 Subterranean River 6:30

7 Cloudburst 6:31

8 Starlight 8:43

9 Of Clouds and Mountains 8:08

10 Rocks Under Moonlight 8:09

11 At the Edge of the Desert 3:18

(CD/DDL 69:28) (V.F.)

(Ambient Music, Celestial New Age)

C'est inspiré d'un voyage effectué dans le parc national de l'Utah que Rudy Adrian a concocté DESERT REALMS. Les royaumes du désert sont composés de 11 paysages musicaux arides portés sur les vents chauds d'un synthés aux nappes lourdes et mouvantes ainsi que des flûtes qui transpercent ces immenses dunes de pierres architecturales.

De délicats arpèges carillonnés ouvrent Saguaro Silhouette. Une onde douce entremêlée de vocalises amérindiennes, tout comme dans Circling Hawk, sillonne une plaine désertique où sonnettes crotales et cymbales tibétaines couvrent un mouvement atonal. Seul le vent offre une légère ondulation dans une structure sonore aussi riche que mystique. Une sonorité flûtée flotte sur les percussions enclumées en ouverture de Pathway. Ici, comme sur l'ensemble du 12ième opus du synthésiste de la Nouvelle-Zélande, le mouvement est linéaire et sans formes sauf pour quelques fines modulations qui tanguent à travers ses souvenirs sonores. La pièce-titre est un long tribun pacifique des terres désertiques du Sud Ouest Américain. Un titre à la poésie musicale qui épouse une structure parfois dramatique sur un synthé aux souffles un peu plus saisissant comme sur Cloudburst et sa flûte spiralée. Fading Light est synonyme de tendresse et nostalgie. Subterranean River emprunte les mêmes sentiers musicaux que l'on peut rencontrer sur cette œuvre aride. Des échantillonnages d'une nature désertique peuple chaque titre, comme sur les ambiants et méditatifs Of Clouds and Mountains et Rocks Under Moonlight ainsi que sur le mélodieux At the Edge of the Desert qui est tout à fait relaxant avec ses chants d'oiseaux.

Évidemment DESERT REALMS n'est pas pour le public Berlin School ou de musique électronique lourde et progressive. C'est un album d'une douceur sidérale empli d'essais mélodieux qui peut plaire aux adeptes des sonorités dites ‘’landscapes’’ ou des voyageurs astraux qui sont capable de sortir sans bouger. Entre du Ray Lynch et du Steve Roach très planant avec un zest de tribal.

Sylvain Lupari (17/04/09) ***½**

Disponible chez Spotted Peccary Music

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