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  • Writer's pictureSylvain Lupari

STEVE ORCHARD: Beyond the Realm of Angels (2013) (FR)

Updated: Jun 7, 2021

Même dans une approche plus électronique ce nouvel album conserve sa touche de poésie”

1 Calendine 4:17 2 Creatures of the Wing 5:22 3 Realm 4:33 4 Prodigal Angel 5:13 5 Transitions 4:29 6 Celestial Drift 5:54 7 Flight to Indras 6:21  8 Pale Stars 5:32 9 Hesperus 5:35 10 Inherit the Meek 4:53 11 Union of Hemispheres 6:14 12 Final Eclipse 5:10 AD125CDr

(DDL 63:33) (Melodious New Age)

Les premières notes d'un piano forgé dans l'âtre de la nostalgie ouvrent Calendine. Et comme un vieil ami, Steve Orchard entre dans notre tête avec une autre belle romance mélancolique couchée sur un beau piano aussi tendre que musical et ses notes aussi douces que ténébreuses où des anges chantonnent un cantique éthéré. Si ce premier titre nous semble familier, le reste de

BEYOND THE REALM OF ANGELS présente un Steve Orchard plus électronique et nettement moins méditatif. Les synthés sont plus présents et dégagent des poignants arrangements, comme des rythmes tourbillonnants, que de vraies percussions entraînent dans des structures de dance, de down-tempo comme de rythmes ambiants. Les guitares sont toujours au cœur d'action mélodique avec des accords de genre ballades, quelques riffs égarés ici et là, ainsi que de déchirants solos.

Ligne de basse lascive, tempo lent et arrangements séraphiques, Creatures of the Wing vole et flotte sur les ailes d'un mellotron orchestral. Le ton est intense et émouvant. Les arrangements ainsi que les chœurs virginaux et le solo de guitare déchirant me rappellent les œuvres acoustiques de Mike Oldfield. D'ailleurs cette agréable euphorie d'entendre des empreintes musicales de Mike Oldfield ici et là nous gagne à mesure que nos oreilles acceptent ce véritable cadeau de Steve Orchard. Superbement beau, Realm offre un rythme léger. Finement tambouriné par de délicates percussions, il supporte les bases d'une mélodie accrochée à une guitare acoustique dont les notes pincées nous parlent et s'agrippent à des souffles et des voix éthérés qui flottent avec grâce dans des orchestrations tantôt hachurées, tantôt dramatiques. C'est un très beau titre, tout comme le troublant et passionné Union of Hemispheres, de loin le titre le plus puissant et intense de BEYOND THE REALM OF ANGELS.

Prodigal Angel conserve tous les ingrédients du pouvoir mélodique du barde Anglais avec un beau down-tempo onirique noyé sous de troublantes orchestrations. Imaginez un film où deux amants se retrouvent après moult aventures inimaginables; c'est ce genre de musique qui jouerait. Si on aime, on aimera aussi Pale Stars et sa langoureuse procession spirituelle. Plus électronique Transitions tournoie sur les cliquetis de ses cymbales et sur l'ivresse des strates de Mellotron valsiques. Toujours très harmonieuse, la guitare dessine le rythme et la mélodie qui prend des allures de western intergalactique. Par la suite nous tombons dans une portion plus électronique de BEYOND THE REALM OF ANGELS. Celestial Drift, Flight to Indras, sont des titres lourds et intenses où les guitares forcent des duels harmoniques sur des rythmes électroniques et des orchestrations finement structurées afin d'instaurer un profond pattern d'émotions troublées. Lorsque j'entends Hesperus, j'ai comme l'impression d'entendre une nébuleuse version de Layla, mais joué d'un autre monde. C'est aussi spécial que ça peut être beau! Après une intro très séraphique, Inherit the Meek s'agrippe au rythme tournoyant des percussions pour voler dans les airs d'une mélodie débonnaire. On dirait du disco joué dans un hospice pour vieillards. Final Eclipse termine BEYOND THE REALM OF ANGELS comme Calendine l'avait débuté; soit avec une douce ballade errante où le piano, et ses accords mélodieux, se fond à un environnement plus électronique. Le titre plonge alors dans un étonnant rêve musical où tout est doux et tourne au ralenti avec des strates qui chantent et des effets sonores qui gazouillent dans les soupirs de Morphée que des orchestrations amènent plus haut que le ciel. C'est un très beau titre qui conclût un autre album très lyrique de Steve Orchard qui semble autant à l'aise dans un univers électronique qu'acoustique…Un peu comme Mike Oldfield?

Sylvain Lupari (01/05/13) *****

Disponible au AD Music

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