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  • Writer's pictureSylvain Lupari

TANGERINE DREAM: Flame (2009) (FR)

Pas un coup de génie, mais juste assez pour enchanter et nous faire rêver encore...

1 Synth Affection 4:28

2 Pier 54 5:41

3 Lord Nelson 5:08

4 Ça Va - Ça Marche - Ça Ira Encore (Orchestral) 5:02

5 Timeless 4:06

6 Ride on the Ray

(Atlantic Ocean Version) 6:18

7 Peddington at Five 7:15

8 Morning Star 5:02

Eastgate 035CD (CupDisc 3)

(CD/DDL 42:52)

(E-Rock Synth-Pop)

Lorsque j'ai reçu FLAME, Vic Reck de Ricochet Dream m'avait assuré que c'était un des meilleurs album (ou cupdisc) de Tangerine Dream depuis des lunes. J'ai écouté et je me suis dit…bah, moyen! De l’électro pop comme il s'en fait depuis des années. Donc j'ai pris mon temps, car l'opinion de Vic est toujours appropriée. Et j'ai écouté attentivement ce 3ième et dernier cupdisc entièrement composé et joué par Edgar Froese. Force est d'admettre que le conseil de Vic fut tout à fait pertinent et que FLAME est un foutu bon cupdisc de 43 minutes. Pas de la grande MÉ, soit! Mais de la belle musique qui bouge et s'écoute agréablement, avec une nouvelle version de Ride on the Ray. Une offrande qui démontre que Papi Froese a encore de la passion et des idées plein la tête.

Ce FLAME contient 8 titres dont 6 nouveautés. Des nouveautés structurées sur de vieux moules, comme Synth Affection qui est une très belle pièce débutant avec un synthé flûté appuyé d'une séquence en forme de carrousel. Une comptine lugubre digne de John Carpenter qui est assise sur une voix robotisée, un truc que j'aime un peu moins mais ça passe. Le rythme est doux, nourri de superbes strates onctueusement vaporeuses comme ces orchestrations que le vieux renard argenté est capable de nous balancer dans les oreilles depuis une couple d'années. Du bon rythme, enlevant et accrocheur avec un sentiment de déjà entendu. Pier 54 affiche un rythme plus nerveux et plus constant sur des accords plus rock que cosmique avec un bel effet de cyclone inversé. Une belle pièce très TD des années 2000, comme Lord Nelson qui est par contre foutrement mieux structuré avec un synthé torsadé sur des séquences s'émiettant dans une cadence fébrile fournie de belles couches bien mielleuses. Ça Va - Ça Marche - Ça Ira Encore (Orchestral) est ce genre de titre qui m'horripilait lorsque réalisé en 1998. Il sonne mieux ici avec des orchestrations de feu sur son torrent de rythme continu. C'est nerveux et tapageur mais ici ça cadre très bien dans cette orientation rock que Froese veut intégrer à FLAME.

Timeless est une perle de synth pop rose bonbon. C'est un beau titre qui s'agite sur une séquence nerveuse et tourbillonne subtilement sur une boîte à rythme bien cadencée et accompagnée d'une fine voix éthérée. Rien de plus mais ça fait son effet. Malgré toutes les modifications rythmiques qu'Edgar peut apporter, Ride On The Ray (Atlantic Ocean Version) restera toujours une bonne pièce. Ici, elle est plus rock et axée sur la six-cordes à Eddie Van Froese. Moins subtil mais ça passe bien. Peddington At Five est le genre de titre frustrant. On a l’impression que ça va débloquer, mais ça reste là. Comme sur le bord de l'orgasme. Le crescendo est présent et le paroxysme semble s'accroître mais l'extase ne vient jamais…Frustrant je disais! Morning Star débute avec une hésitation qui devient vite une avalanche de pulsations frénétiques volant sur les ailes d'un synthé aux orchestrations onctueuses et rêveuses. Un titre qui a du chien dans le nez, comme ce dernier cupdisc d'Edgar Froese. Pas un coup de génie, mais juste assez pour enchanter et nous faire rêver encore et encore…

Sylvain Lupari (04/08/09) ***¾**

Disponible chez Groove nl

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