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  • Writer's pictureSylvain Lupari

TANGERINE DREAM: Josephine the Mouse Singer (2014) (FR)

Updated: Jan 25, 2021

Josephine the Mouse Singer suit les grandes lignes des derniers albums du Dream, en particulier la série Sonic Poem

1 The Four White Wooden Horses 6:08

2 The Bleeding Angel 4:00

3 Center of Now 6:33

4 Josephine the Mouse Singer 8:28

5 Arcangelo Corelli's La Folia 7:39

Eastgate 069CD

(Cup-Disc 32:48)

(Theatrical e-rock)

Exit les années Eastgate! Vive les années Quantum! À moins d'un revirement, JOSEPHINE THE MOUSE SINGER sera le tout dernier vestige de ces fameuses années où les revenus de Tangerine Dream n'auront jamais épongé les dépenses. Et ce malgré toutes les rééditions, les albums en concert, les genres de best-of, les Boosters et finalement les Cup-Disc. Le renommé site Voices in the Net établit que ce JOSEPHINE THE MOUSE SINGER est le 7ième titre de cet édition CUP-DISC. J'en comptais 10, mais je vais plutôt me ranger du côté de cet excellent site de références sur Tangerine Dream. On parle, on jase! Mais de quoi retourne la musique de ce dernier Cup-Disc? Distribué en édition limitée (il en reste encore dans les usines d'Eastgate) JOSEPHINE THE MOUSE SINGER a été initialement offert lors des concerts de la tournée Européenne de Phaedra Farewell Tour 2014 et suit parallèlement les courbes des dernières œuvres du Dream, notamment de la série Sonic Poem, étant un autre poème de Franz Kafka.

The Four White Wooden Horses instaure un climat de ténèbres délicieusement domptés avec un obsédant rythme légèrement chaotique. Un rythme qui fusionne ses soubresauts erratiques à des mouvements de séquences un peu plus débridés ainsi qu'à des tonalités organiques. Tout aussi envoûtant, la membrane mélodique laisse énormément de place au rythme et libère de délicats accords évasifs alors qu'une voix d’un genre africaine chante de délicats cantiques tribaux dont les charmes certains se fondent à des voix absentes et des brises de synthé très nostalgiques. Cette voix revient sur la pièce-titre qui présente une intro ambiante avec des lignes de synthé qui semblent dessiner un horizon dont les couleurs de l'imagination sont matraquées par de bonnes percussions. Graduellement le rythme de Josephine the Mouse Singer se structure autour des accords d'une guitare acoustique très pensive. Un rythme empreint de mélancolie qui épouse graduellement la démarche d'un galop de cowboy solitaire où l’on voit le cavalier des déserts fondre dans l'horizon. Un peu comme la fin d'un générique de film western J'aime bien ces deux titres, tout comme The Bleeding Angel qui est un beau down-tempo très mélodieux avec un enveloppant voile de mélancolie. L'effet de crescendo assure que nos émotions suivent la courbe très poignante de cette belle ballade noire. On reste dans le rayon des ballades avec Center of Now. Un genre de ballade ambiante, voire morphique, qui offre une approche plutôt nébuleuse et une structure assez compliquée. Trop pour faire ressortir quoi que ce soit de bien agréable. Il faut aimer le genre classique intense et noir pour apprécier à sa pleine mesure les arrangements d'Edgar Froese sur Arcangelo Corelli's La Folia, qui est une musique écrite par Arcangelo Corelli. Je ne peux pas vraiment me prononcer, ne connaissant absolument pas le classique, mais j'ai trouvé les arrangements, ainsi que ces séquences qui gravitent et papillonnent tout autour de ce subtil mouvement de crescendo, aussi incisifs qu'une descente dans l'aliénation.

On ne peut rien reprocher à ce Cup-Disc qui aurait facilement pu servir de tremplin à la continuité des œuvres de Franz Kafka mises en musique dans la Sonic Poem Series de Tangerine Dream. Et je suis fasciné par cet acharnement, cette persévérance d'Edgar Froese à continuer son travail de création. S'il est vrai que l'on peut critiquer les orientations qu'il a imposées à son groupe culte, on ne peut nier qu'il a énormément de talent et que son impact est aussi nécessaire qu'il a été essentiel au développement de la MÉ. En fait Edgar, je voudrais juste te dire merci et longue vie à ces années Quantum!

Sylvain Lupari (29/09/14) *****

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