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  • Writer's pictureSylvain Lupari

ASTRAL COOKIES: Crystal Waters (2013) (FR)

Crystal Waters est une ode à la sérénité qui flotte sur les ambiances irisées et les ambiances à la Brian Eno et Juta Takahashi

1 Crystal Sea 14:56

2 Crystal River 19:12

3 Crystal Lake 16:21

4 Crystal Rain 17:46

5 Crystal Tears 7:49

(DDL 76:05)

(Ambient Music)

Curieux j'étais d'entendre la mystique deuxième partie de Mystical Light. Pourtant, André Willms m'avait bien avisé que sa musique était du genre plutôt tranquille. Du genre musique de relaxation à la sauce New Age. J'ai insisté et il m'a envoyé son album. Eh…oui! Nous sommes définitivement en dehors des frontières de Beyond the Horizon. CRYSTAL WATERS est un véritable petit bijou de sérénité qui flotte sur les ambiances morphiques irisées de Brian Eno et de Juta Takahashi.

D'entrée de jeu, Crystal Sea établit les fondations de l'album avec des vagues de synthé qui flottent comme de lentes vagues d'eau surréaliste roulant dans un cosmos bleu. Le mouvement est lent. Très lent, avec d'oblongues strates qui mélangent voix et harmonies séraphiques. Des strates qui s'entrelacent dans une approche sérielle avec des mouvements ambiants dont la lointaine berceuse caresse mon oreille avec son sibyllin air de Ave Maria. C'est d'une tendresse à faire pleurer les anges. Et d'ailleurs on peut entendre leurs larmes tomber des cieux, comme des prismes de crystal, tinter et rebondir dans ces lents soupirs de mellotron aux ailes de violons larmoyant. D'autres accords, moins limpides, tombent et résonnent dans nos oreilles avec d'éphémères approche mélodieuses qui s'égarent dans cet intense maillage de strates angéliques. Crystal River apporte son lot de nuances avec des nappes de synthé qui se déposent délicatement sur ce tapis de soie sonique qu'est le canevas ambiosphérique de cet album. Le mouvement est plus dense, plus orchestral. On peut entendre une ligne de synthé s'échapper et larmoyer en solitaire. C'est assez intense et très saisissant. J'entends la mélancolie de Vangelis, ici comme dans Crystal Lake, sur ce lent mouvement morphique où gambadent de fins prismes soniques, comme des gouttes de perles qui tintent dans une orée pleine de rosée. Peu importe le temps que ces couches de synthé aux voix angéliques flottent dans nos oreilles, on en apprécie continuellement la sérénité. Si Crystal Lake respire la noirceur de ses abysses, avec des lignes de synthé à la Vangelis qui flottent avec des voix séraphiques pour ondoyer comme de longs vents tranquilles sur une surface noire, Crystal Rain offre une approche nettement plus translucide avec de fines bribes de mélodie qui tintent comme dans un carrousel onirique. Crystal Tears est plus éthéré, est-ce possible, avec une approche nettement plus angélique où les voix se fondent dans des masses de strates aussi paisibles que magnanimes.

CRYSTAL WATERS est un album hyper tranquille où Astral Cookies aime jouer avec les émotions en bardant sa musique d'effets de voix angéliques qui font lever le poil du dos. C'est aussi sensible que ça peut-être tranquille, et croyez-moi, c'est très tranquille. Par moment, j'ai comme l'impression d'entendre des angélus avec des chœurs de jeunes chrétiens qui vont se faire bouffer par les dieux. André Willms offre plus de 76 minutes de musique de relaxation où les vagues de synthé roulent en de cascades sérielles, un peu comme si on entendait la même musique avec de fines nuances dans les mélodies. Mais on ne s'en rend pas compte parce que soit l'on dort… ou soit l'on rêve.

Sylvain Lupari (15/11/13) ***½**

Disponible au Astral Cookies Bandcamp

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