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  • Writer's pictureSylvain Lupari

GEIGERTEK: The Timeless Mind (2010) (FR)

Updated: Jul 3, 2021

Des ambiances et rythmes nourris de belles mélodies et un piano divinement poignant

1 The Stirring of Echoes 5:32

2 Passing 6:33

3 What Dreams May Come 7:20

4 Until the End of Time 6:38

5 In Another Light 9:04

6 The Embrace of Eternity 13:13

7 The Timeless Mind 5:31

8 Spirit-Walking 5:18

9 The Gift of Goodbye 3:03

(CD-r/DDL 62:13) (V.F.)

(E-Rock, Synth-Wave, EDM)

Neil Fellowes (Code Indigo, Callisto and Trinity) est l'homme derrière Geigertek. Un projet musical où les structures épousent différentes facettes en conformité avec ses influences très diversifiées, qui vont de John Foxx et Billy Currie, en passant par Ultravox, Gary Numan et Enigma, sans oublier Isao Tomita, Erik Satie et David Wright. Ces influences se transposent sur THE TIMELESS MIND avec 9 titres qui évoluent dans des structures ambivalentes. Des structures où les rythmes secs, débridés et hyper vivants devancent des ambiances cosmiques et/ou éthérées. Des ambiances et rythmes nourris de belles mélodies, de beaux arrangements et de belles incursions d'un piano divinement poignant.

Tergiversant, The Stirring of Echoes voyage entre ses rythmes et ambiances. Il débute avec une lugubre onde de synthé qui mugit et pousse d'hésitants accords limpides à migrer vers une approche plus mélodieuse. On pressent un rythme qui va éclore avec un amalgame de percussions nerveuses et leurs effets papillonnant. Les frappes feutrées et métallisées résonnent dans une brume industrielle. Tout est en suspension lorsque le rythme sort de sa timidité avec des solos de synthé torsadés qui hurlent des souffles spectraux et épousent des courbes ondulantes pour flotter sur une mélodieuse approche rythmique arrimée à des percussions galopantes et une ligne de basse ronflante. Passing est un titre étrange et hésitant dans des ambiances empreintes de mystères et de mélancolie. La première partie regorge de lourds élans symphoniques qui broient des bribes de mélodies aussi sombres que bouleversantes, alors qu'un obscur voile synthétisé en émerge et sillonne de ténébreux passages pour aboutir dans les notes d'un très beau piano rêveur et saisissant. Après une douce intro où le piano fait flotter ses notes nostalgiques, le rythme de What Dreams May Come s'éveille doucement avec de sourdes pulsations et des discrètes percussions qui battent dans une intense brume mellotronnée. Son rythme est lent et se nourri dans une belle faune sonore rempli de solos hurleurs. Modifiant graduellement son axe initial. Il se met à bouillonner sans pour autant jamais éclater, préférant dériver vers une structure morphique. Until the End of Time nous plonge lentement dans une approche spatiale avec de puissantes sonorités d'un vaisseau spatial en déplacement De superbes vagues cosmiques valsent lentement et recouvrent les grésillements et pépiements d'une faune stellaire en ébullition. Les violons semblent pleurer le sort de l'humanité avec des élans poignants qui se jettent dans les notes, à la fois bouleversantes et mélancoliques, d'un piano qui semblent être le dernier espoir d'un monde de perdition.

Après une intro profondément atmosphérique poussée par des vents cosmiques, In Another Light secoue sa torpeur avec des percussions qui croissent pour créer une cadence légèrement technoïde. Ce beau titre harmonieux vit sur mouvement progressif. Il dévoile une très belle mélodie avec des accords de claviers sautillant dans leurs échos saccadés et des séquences stroboscopiques circulaires qui sont survolées de très bon solos de synthé. Plus long titre sur THE TIMELESS MIND, The Embrace of Eternity repose sur une structure fondée sur des permutations. Les séquences sautillent et palpitent de façon désordonnée après une intro cosmique. Suivant des chants d'étranges sirènes, le rythme s'anime avec un mouvement minimaliste du séquenceur où les accords sautillent sur différentes lignes de synthé. Célestes ou harmonieuses, ces lignes enveloppent le mouvement jusqu'à l'éteindre et s'enlacent à des souffles brumeux qui s'évaporent dans des notes de piano. Cette finale romantique s'anime à nouveau d'un rythme moins lourd et plus mélodieux où les solos de synthé rappellent vaguement l'univers d’un certain Vangelis. La pièce titre est moulé suivant ce même précepte, sauf que le rythme est plus sauvage avec des séquences qui pulsent à vitesse grand V et des solides percussions qui en épousent la cadence maintenant entourée de beaux solos d'un synthé aux multiples tonalités. Spirit-Walking est un titre hyper nerveux où les séquences se nourrissent de leurs échos, moulant un mouvement frénétique martelé de bonnes percussions. C'est un mouvement dont les subtiles permutations ajoutent une bonne profondeur rythmique avec des solos de synthé enflammés. Et comme partout sur les structures de THE TIMELESS MIND, le rythme dévie encore vers une finale plus mélodieuse où le piano offre des notes qui dansent et flottent sur un mouvement toujours aussi endiablé. The Gift of Goodbye conclut ce second album de Geigertek avec un rythme enjoué, comme dans une ambiance de night-club où le jazz est au menu. Une finale qui précède une longue intro ambiante, dépeignant assez bien l'univers musical tout en contraste qui habite THE TIMELESS MIND.

Sylvain Lupari (05/11/11) ***½**

Disponible au AD Music

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