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  • Writer's pictureSylvain Lupari

JAMES MURRAY: Ghostwalk E.P. (2016) (FR)

“Pour être honnête?! J'ai déjà entendu marcher un fantôme plus discrètement que sur ce Ghostwalk”

1 Ghostwalk 6:58 2 Ghostwalk (Kinosura remix) 7:08 3 Ghostwalk (Martin Nonstatic remix) 7:27 inre088

(DDL 20:39) (Psybeats, Groove & Electronica)

J'ai déjà entendu une promenade de fantôme pas mal plus discrète que celle proposée par James Murray!

La pièce-titre de cet avant-goût du retour du compositeur Britannique sur Ultimae Records s'ouvre avec des pulsations de basses qui sautillent sous les délicates morsures de cymbales. Des nappes qui bourdonnent comme des ailes de gros bourdons intimident cette ouverture avec un étonnant effet de fredonnement, définissant les barrières de Ghostwalk qui tanguera entre un rythme légèrement bondissant et de brefs passages d'ambiances qui sont assez près d'un décor surréaliste propre aux balades nocturnes de ces chers spectres qui nourrissent nos démences les plus sereines. Les séquences coulent avec fluidité et un bel effet de décalage, offrant une structure qui se détache du minimalisme et qui attise l'intérêt de notre écoute. Mais les effets, et cette mélodie spectrale qui mystifie avec ses apparences trompeuses, sont au cœur de Ghostwalk avec une approche plus fantomatique qu'organique. C'est une première pour moi de chroniquer un E.P. sur mon site. Mais le label lyonnais, étant ce qu'il est, a cette habitude de proposer des versions remixées de single sur E.P. Et celui-ci propose 2 versions remixées de GHOSTWALK de Eyes to the Height; le prochain album de James Murray.

La première nous vient d'un nouvel artiste Kinosura. Ici, les lignes de basses sont plus enveloppantes et le rythme est plus linéaire avec des pulsations laconiques et des effets de percussions qui claquent et s'envolent comme une nuée de bruits. Les nappes de synthé se fondent dans un décor sonique qui est plus près des racines de Ultimae Records avec des effets de cerceaux et des brises sombres toujours aussi spectrales que la vision de James Murray. J'ai bien aimé cette approche plus dance et encore plus groove que la version originale. Le remix de Martin NonStatic est plus vivant avec des pulsations séquencées qui sont plus accentuées, de bons effets (j'aime particulièrement le bruit de ces portes métalliques qui font grincer les gonds) et une délicate mélodie qui est plus fredonnée dans son ambiance de spectres et de leurs charmes hypnotiques. C'est du Martin NonStatic et c'est la version la plus électronique de Ghostwalk. L'album est attendue plus tard cette année et je m'attends à quelque chose d'assez inusité. Mais c'est toujours le cas avec Ultimae Records!

Sylvain Lupari (14/10/16) *****

Disponible au Ultimae Records Bandcamp

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