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  • Writer's pictureSylvain Lupari

Romerium Nebula Sequences (2016) (FR)

“Nebula Sequences est une belle surprise qui vaut le prix de son téléchargement et qui plaira assurément aux fans de Roach, Schulze et Indra”

1 Nebula Sequences 1 15:32 2 Nebula Sequences 2 16:50 3 Nebula Sequences 3 15:26 4 Nebula Sequences 4 14:48 Romerium Music

(DDL 62:36) (Berlin School)

Romerium est le projet de Rene Montfoort, un musicien Hollandais qui évolue dans le monde de la MÉ depuis 2002, année où il a formé White avec Michel Bekkering. Après 5 albums, qui ont caressé les différents pôles de la modernité tels qu'Ambient, Berlin School et même le New Age, le duo a ajouté 2 autres musiciens en 2005 pour former Modular White. Et toujours là, le groupe proposait un genre musical qui alliait l'ambiant et la Berlin School. Le New Age faisait place à un genre plus Electro-Pop. Et depuis 2009, René Montfoort fait cavalier seul dans sa nouvelle aventure musicale avec le nom de Romerium. Son expérience ici est indéniable, lui qui est déjà à son 15ème album depuis 2002, et peut se sentir dans une belle maîtrise de ses ambiances sur des rythmes minimalistes où l'impression d'entendre Steve Roach, Neuronium et même Indra n'est pas complètement fausse. NEBULA SEQUENCES est son 6ième album. Et je dois avouer que les parfums vintage que René Montfoort a su intégrer à ses équipements virtuels et/ou numériques m'ont agréablement charmé.

Nebula Sequences 1 nous invite à cette belle découverte avec une introduction chargée de vents creux et d'effets sonores empruntés à une faune organique d'un autre monde. L'impression d'entendre une légère brise de vent flûté reste aussi probable qu'un mirage. Un mouvement de séquences desserre ses touches qui défilent avec un léger effet de saccade, tressant un délicat mouvement stroboscopique qui dérive comme un serpent endormi sur les toiles du cosmos. Minimaliste, la structure du rythme dérive entre les belles couches d'un synthé rempli d'éther et derrière une mélodie qui fredonne avec des arpèges étincelants. Nous avons le sentiment d'être sur un terrain familier, mais sans pouvoir le pointer du doigt. Cette impression d'avoir déjà entendu sans être capable de préciser qui est tout à l'honneur de Romerium qui possède ainsi son propre style. Je rêvais d'avoir entendu Adelbert Von Deyen perdu dans des brumes pleines de voix astrales de Software. L'influence qui a guidé la structure évolutive de Nebula Sequences 2 est très claire! Steve Roach dans sa profonde ambiance de la série Immersion et le rythme furieux de la période de Stormwarning qui dévie tranquillement vers du Klaus Schulze et sa période d'échantillonnages. Nebula Sequences 3 tire ses racines de la Roumanian School avec une structure vivante ornée de séquences qui scintillent et sautent dans tous les sens, comme dans un ballet enflammé de lucioles en manque de lumière. Les arrangements sont très bien faits avec des saveurs d'Orient avec des couches de synthé arabique qui flottent et ondulent sur une structure toujours aussi rebelle, même avec quelques courtes phases un peu plus calme et des phases de rythme nerveux qui a la bougeotte. Fredonnements, mugissements, brises métalliques et couches de voix meublent l'ouverture de Nebula Sequences 4, de loin le titre le plus fascinant de NEBULA SEQUENCES. Le séquenceur fait sautiller ses ions avec des riffs de clavier parfumés de charmes sibyllins. Une ombre sautillante se détache du mouvement, créant une figure rythmique qui saute alternativement sous les larmes d'un synthé empli de ces saveurs toujours ésotériques. Comme un long squelette de serpent qui hoquette et réajuste ses os, le rythme agréablement chaotique s'enracine dans sa membrane minimaliste alors que de bon solos de synthé survole et serpente ce vent et survole cet étrange motif boitillant dont l'effet de l'hypnose s'évanouit dans une finale aussi intensément bruyante que l'introduction.

Offert à tout petit prix, ce NEBULA SEQUENCES vaut la peine d'être téléchargé! Les structures minimalistes de Romerium n'ont pas à rougir du mouvement roumain. Et l'approche Berlin School offre une belle balance entre le vintage et le contemporain du genre Klaus Schulze. Il y a de très bons moments sur cet album qui en séduira plus d'un, parmi lesquels les fans de Steve Roach, Indra et Klaus Schulze. Romerium! A découvrir parce que c'est bon et que c'est toujours pas cher.

Sylvain Lupari (28/01/17) ***½**

Disponible au Studio 4632 Bandcamp

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