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  • Writer's pictureSylvain Lupari

STEPHEN PARSICK: Cambrium - Music For Protozoa (2009) (FR)

Une autre œuvre de Dark-Ambient où Stephen Parsick présente l'autre côté de la microbiologie avec sa musique sombre

1 Proterozoikum 6:25

2 DNA Sequence 6:50

3 Ekectric Soup Kitchen 4:55 

4 Primordial Glurp 6:03 

5 Trilobite 6:17 

6 Amoeba 5:23 

7 Cambrium 12:05 

8 Medusa 4:48  

9 Urge to Live 10:44  

10 Radiolaria 4:18

(CD-r 67:48)

(Dark ambient music)

Le moins que l'on puisse dire est que Stephen Parsick est dans une période trouble où les formes sans vie d'une musique tétanisée semblent près de ses priorités conceptuelles. Dans la même foulée que Debris, quoique moins lourd et plus atmosphérique, CAMBRIUM-MUSIC FOR PROTOZOA est un voyage musical plus psychédélique que structuré. Un voyage sonore qui dépeint l'univers microscopique nous entourant sur des mouvements sans rythmes entremêlés à des structures musicales lourdes et animées d'une vie de réverbérations. La Drone-Ambient Music! Enregistré en concert le 29 Mai 2009 à l'Université de Bielefeld, dans le cadre de la Nuit des Sons, cette dernière réalisation du synthésiste Allemand est une réflexion d'un monde microbiologique effervescent. Un étonnant voyage musical où la vie microscopique bouillonne à travers le ARP 2600 et le VCS-3.

Émergeant doucement des méandres d'une vie bouillonnante de stries métaphoriques, Proterozoikum flotte dans un univers spectral où chœurs et souffles corrosifs aromatisent une vie micro-organique d'étranges parasites lumineux qui se contorsionnent comme des vers-blancs, une poignée d'asticots. D'étranges rires de sorcières cendrées découlent de ce contexte où la vie sous-jacente règne avec les palettes de couleurs propres à Stephen Parsick. Les premiers balbutiements d'un monde hors de contrôle apparaissent en ouverture de DNA Sequence. Des séquences spasmodiques se heurtent dans un étrange ballet fusionnel pour y danser d'une façon désarticulée, tel des pantins microbes ou des enzymes à la recherche d'un quelconque point d'entrée. Une danse abstraite, pour un univers microbiologique répand ses sonorités parmi des structures atmosphériques et sans vie comme dans Ekectric Soup Kitchen, Amoeba, Medusa et Radiolaria que des structures animées par des rythmes séquencés pulsatifs comme Tribolite qui danse sous de sombres strates d'un débit arythmique et la longue pièce-titre qui est la quintessence de la Berlin School et finalement Urge to Live dont les lourdeurs et rondeurs réverbérantes s'apparentent aux éclats sonores du dernier album de ['ramp], Debris.

Un voyage cérébral abstrait ou une exploration sonore d'une vie sous-jacente, CAMBRIUM-MUSIC FOR PROTOZOA nous présente un Stephen Parsick en grande forme. Le synthésiste Allemand nous amène là où il veut, soit dans les confins d'une aventure musicale où l'art abstrait infiltre les territoires qui séparent le Berlin School du Dark Ambiant.

Sylvain Lupari (02/12/09) ***½**

Disponible au [´ramp] Bandcamp

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