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  • Writer's pictureSylvain Lupari

WELLENFELD: The Big Bang (2011) (FR)

Sublime et accrocheur sont des mots qui sont constamment dans l'univers Wellenfeld

1 No Way 5:50

2 Big Bang 5:42

3 Dark Matter 7:18

4 Dance with Sequence 6:55

5 Slow Fall (Album Mix) 5:43

6 In Control 6:27

7 Digital Spirit 9:15

8 Meteora 7:25

9 New Time 6:07

10 Sonnenwind 6:17

(CD-r/DDL 66:59)

(E-Rock, Electronica, IDM)

Une sourde pulsation initie l'intro symphonique de No Way. Elle pulse sous une ondoyante onde de synthé et des chœurs d'apparence juvénile. De fines notes de piano émergent. Elles accompagnent la marche militaire des tambours qui sont enveloppés par d'épaisses couches d'un synthé aux souffles philarmoniques. Du coup, No Way décolle avec des vifs roulements de tambours, des séquences nerveuses et saccadées. Les chœurs juvéniles noient dans les solides percussions/pulsations hypnotiques, alors que des accords de synthé circulent et voltigent autour d'un énorme battement pulsatoire rempli d'une brume cosmique. Avec cette approche mélodieuse nouée à un lourd rythme hypnotique, No Way lance THE BIG BANG de la même façon que Phase V déroulait ses 11 toiles musicales. Des rythmes lourds et pulsatoires, des séquences sautillantes dans de beaux croisements spasmodiques et des beaux arrangements, tant cosmiques qu'orchestraux, tapissent les 10 mélodies électro-cosmiques qui gravitent autour de ce 6ième cd de Wellenfeld.

La pièce-titre enchaîne sur les cendres de No Way. Mielleuse, l'intro flotte dans une sphère cosmique avant d'embrasser une tangente plus nerveuse avec un rythme saccadé qui libère une douce mélodie spiralée. Une mélodie qui roule en boucle sur un rythme devenu plus frénétique avec des accords édentés qui trébuchent dans une ambiance cosmique à la Jean-Michel Jarre. Dark Matter est le premier coup de cœur de l'album. C'est un superbe titre qui démarre dans l'incertitude avant d'épouser un fin mouvement pulsatoire. Un doux mouvement de musique de danse avec des séquences qui tanguent avec mélancolie parmi des nappes mélodieuses se multipliant et se chevauchant sur un rythme hypnotique. Un beau mouvement du séquenceur s'échappe pour former une large boucle spiralée qui s'entrecroise parmi des éléments musicaux décoratifs tels que percussions feutrées et effets sonores cosmiques avant de renouer avec sa structure d'origine. C'est un superbe titre qui n'en finit plus de séduire. Et il y en a quelques-uns sur THE BIG BANG. Dance with Sequence suit avec une ligne stroboscopique du séquenceur. Les séquences et percussions s'entrechoquent sur une cadence aux oscillations légèrement saccadées. Le mouvement est fluide avec un bon débit des séquences qui s'égrènent comme un mouvement désarticulé alors qu'une approche mélodieuse à la Kraftwerk est soigneusement cachée dans des strates violonées, digne des planchers de danses spasmodiques. C'est lourd et entraînant, nappé d'une belle approche mélodieuse tout comme sur New Time et Sonnenwind, deux titres qui oscillent entre les univers de Moonbooter et Element 4.

Slow Fall (Album Mix), tout comme Meteora, est une ballade où de sourds martèlements structurent un rythme lascif orné d'une belle mélodie et nappé de belles strates morphiques qui valsent dans le cosmos. In Control poursuit cette exploration des rythmes évolutifs. Si un lourd pilonnage lance sa structure rythmique, le rythme dévie tranquillement vers une approche plus mélodieuse où le mouvement séquentiel s'échappe et emprunte une tangente ascendante pour embrasser un passage plus houleux avec des séquences limpides qui voltigent sur une structure devenue plus nerveuse. Digital Spirit est le plus beau titre de THE BIG BANG. D'hésitantes notes de piano affrontent une séquence dont les accords pétillants sautillent dans d'iridescentes brumes aux contours dramatiques. Le tempo se forme. Il est lent et suave, comme un down tempo cosmique, et devient vite cerné par un mouvement séquentiel sphéroïdal. Un mouvement où des accords limpides et saccadés tournoient et dérivent sur une structure évolutive. La mélodie accroche, autant l'âme que l'ouïe, avec cette fusion piano et clavier qui débauche des accords mélodieux sur un lent mouvement envoûtant. Un mouvement qui modifie parcimonieusement son degré d'intensité mais qui maintient cet harmonieux et dramatique canevas musical. C'est très beau, très bon et accrocheur! Trois termes qui reviennent constamment dans l'univers de Wellenfeld.

Sylvain Lupari (14/11/11) ***½**

Disponible chez MellowJet Records

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