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  • Writer's pictureSylvain Lupari

HASHTRONAUT: Nexus (2003) (FR)

Nexus me fait l'effet d'un premier essai par un artiste qui semble en avoir tant à dire

Nexus 34:06

(DDL 34:06)

(Vintage EM)

Hashtronaut est le projet du guitariste Anglais Michael Daniel qui est fortement inspiré par l'univers de la musique électronique (MÉ) de style Berlin School. NEXUS est un mini CD-R apparu sur son site de l'époque autour de 2003. On pouvait aussi l'obtenir en format téléchargement de 320 KB uniquement. C'est une longue pièce minimaliste et expérimentale aux visions très prononcées sur les années d'or de la Berlin School avec un croisement entre les ambiances soporifiques de Klaus Schulze, Adelbert Von Deyen et Neuronium.

Une douce brise creuse peine à avancer dans un univers rempli de vestiges de la MÉ aux couleurs du Cosmos. Une onde de synthé recouvre le mouvement de Nexus avec une tonalité sonnant comme des froissements d'ailes d'insectes métalliques se déployant par secousses. La sonorité sonne très vieillot, comme dans les premiers enregistrements de l'époque. Des cognements assourdissants refusent que nous tombions dans les bras de Morphée, alors que le mellotron insiste avec des nappes flottantes remplies d'éther d'orgue et qui rappellent les introductions morphiques des premiers albums de Neuronium. Une nappe d'orgue tente d'élever le niveau des ambiances constamment perturbé par ces cognements dont les froissements métalliques qui s'en dégagent ressemblent à des grosses portes qui se referment. Cette nappe d'orgue alourdie ces ambiances qui rencontrent un étrange mouvement de rythme statique incarné par ce qui sonne comme des riffs sans en être. Ce rythme construit sur ces faux riffs avec une vitalité qui nous rapproche de l'ère du Disco est constamment étouffé par des nappes de brouillard cosmique jusqu'à la 16ième minute. On discerne alors un peu mieux ces pulsations qui alternent vivement sous un décor psychédélique, et par la suite sans décor. Il n'y a pas de percussions, ni d'autres ions sauteurs. Toujours, cette inlassable séquence qui alimente la structure et qui seconde les multiples effets sonores du synthé. La nappe d'orgue revient jeter un peu de brume anesthésiante sur ce mouvement séquencé qui peu à peu estompe sa vitalité, permettant à Nexus de compléter sa boucle pour revenir à son point d'origine.

NEXUS me fait l'effet d'un premier essai par un artiste qui semble en avoir tant à dire. Ce mouvement qui avoisine les 35 minutes laisse entendre une utilisation prononcée du mellotron et des effets psychédéliques des années vintages. On peut trouver ce titre perdu dans les limbes du Net en faisant preuve d'imagination…comme contacter son auteur 😊

Sylvain Lupari (15/08/06) *****

On s'informe au Hashtronaut Bandcamp

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