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  • Writer's pictureSylvain Lupari

Cyclical Dreams: Dreams #1 (2020) (FR)

Updated: Sep 20, 2022

Une excellente compilation qui vous donne une oreille juste sur un univers qui flirte avec toutes les frontières connues des années 70

1 Río Cósmico (Eridanus) 13:17

2 Nueva Vida (Sophos) 9:04

3 Aldea Olvidada (Lucas Tripaldi) 14:42

4 Ikebana (Roberto Marconi) 3:40

5 Somnbie (Pagination) 8:48

6 Dendrogyra II (Alnocys) 2:52

7 Lost in Space (Antonio Visual Project) 6:44

8 Dusk (Massimiliano Cerioni) 10:00

9 Letter for Vangelis (Francisco Nicosia) 18:56

10 The Sequence of Memories (Michael Brückner) 11:10

11 Circular Logic (Beyond Our Galaxy) 4:18

12 La Ventana (Pabellón Sintético) 3:30

13 Sentrifuga (Screener) 4:49

14 Sun and Shiva (M3NASH) 5:29

15 Glory (Electro / Magnetic) 6:03

Cyclical Dreams Music

(DDL 123:27)

(Progressive EM, Berlin & Spanish Schools)

Après Gemstones, Cyclical Dreams lance une seconde compilation construite cette fois-ci sur le modèle de DiN Records avec ses iNDEX, soit un titre soutiré de tous ses albums réalisés. La différence majeure est qu'ici les dirigeants du label Argentin ciblent tous les albums parus en 1 an. Sans coupures, ni remodelages des titres offerts, DREAMS #1 coule tel que tel, soit album après album dans un ordre chronologique.

Eridanus part le bal avec le tout premier album du label Argentin, Eridanus. Ce projet joint les idées de Pablo Bilbao, Esteban Menash et Lucas Tripaldi, mieux connu sous le pseudo de Cartas de Japón, à Ulises Labaronnie, l'homme derrière Sophos. De facto, Río Cósmico dépeint toutes les couleurs de Cyclical Dreams. Les ambiances sont très cosmiques avec un séquenceur dont la tonalité de Software dans Chip Meditation remplit nos neurones à bord. Il n’y a pas de rythme proprement parlé. Juste des ruades parmi des jérémiades de synthé aux couleurs analogues dans un trou noir où des voix chtoniennes nous attendent au détour. La basse étend son pouvoir empirique, donnant cette incroyable profondeur cosmique à Eridanus. Et au final, ça donne un truc cosmique avec des ondes spectrales, empruntées aux tonalités d’un Théramin, sur une structure de rythme fuyante et divisée entre sa vision cosmique ambiant et ses promenades en solitaire dans le vaste océan cosmique. Nueva Vida de Sophos présente un rythme bondissant nerveusement dans une vision linéaire où se greffent différents éléments pour en conserver sa splendeur, dont de très bons solos de guitare roulant en boucles obsessionnelles. Du Ashra et du bonheur! Aldea Olvidada de Lucas Tripaldi fait partie de ces titres qui explorent les capacités offertes par le label Argentin. Ce n'est pas un album complet, c'est un seul titre offert comme un maxi single. Un titre minimaliste dans l'art d'étendre sa toile sonore, il propose une introduction basée sur les pleurs d'un synthé dans ses habits de Théramin. Ces lamentations éraflent les murs invisibles d'un corridor cosmique qui est balayé de wooshh et de waashh, soulevant des particules musicales, comme des gouttelettes de sons, dans une ambiance océano-cosmique. Exploitant ses 15 minutes, le musicien Italien sculpte un rythme ambiant issu de belles courbes oscillatrices qui respirent autour d'une ligne de synthé plus tangible et plus menaçante. Les chevrotements s'emparent de nos sens après la 5ième minute, temps où Aldea Olvidada s'enfonce dans une belle texture électronique où le psybient marine assez bien avec son évolution rythmique qui va jusqu’au rock cosmique électronique. Un bon titre! J'ai hâte d'en entendre plus. Ikebana nous entraîne dans un beau bleues orientale avec un slow tempo et des percussions claquantes qui n'ont pas peur de nous effrayer avec les effets d'écho. Un beau titre où je ne condamne pas ses effets cosmiques. Somnbie