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  • Writer's pictureSylvain Lupari

ROBERT KALYOS: A Mysterious Dawn (Expanded) (2021) (FR)

Deux nouvelles façons très intéressantes de redécouvrir l'esprit de ce titre

1 A Mysterious Dawn

(Expanded) 13:16

2 A Mysterious Dawn

(Minimal - Bass-Line) 7:19

(DDL 20:36)

(Melodious EM, Soundtrack)

Dans ma chronique sur l'album Hybrid System of Variable Sequences, j'écrivais que Robert Kalyos était constamment à la recherche de l'excellence. J'avais omis d'ajouter; et il ne vous fait pas payer pour! A MYSTERIOUS DAWN (EXPANDED) propose deux versions de ce que Robert avait désigné comme étant le simple de l'album. C'est gratuit, comme vous pouvez donner ce que vous voulez, et c'est surtout deux nouvelles façons très intéressantes de redécouvrir l'esprit de ce titre.

Ce ne sont pas des percussions, ni le rythme lent qui nous attend en ouverture, mais plutôt une ombre de basse qui appelle ses ombres réverbérantes et ce rythme lent noué cette fois-ci dans le mystère. La ligne de basse crache des accords organiques qui gargouillent en même temps qu'ils sautent mollement sous ces faisceaux de lumières sonores qui éclairent les lointaines origines de A Mysterious Dawn. Plus lent et surtout plus mystérieux dans son enveloppe chtonienne, A Mysterious Dawn (Expanded) traîne sa peau sonore et sa carcasse rythmique sous ces larmes de synthé aux saveurs de Vangelis à la rencontre de Tangerine Dream. Parce que le titre glisse clairement dans les parfums de Stratosfear et des ambiances de la tournée nord-américaine de 1977, l'album Encore. Un excellent supplément que mes oreilles n'ont jamais entendu venir! Les mystérieuses boucles des solos de synthé deviennent chétives ici. Alors que le pas de la procession reste ancré dans sa vision organique, on entend cette nappe de voix éthérées diluée cette vision Méphistophélique de la nouvelle version de A Mysterious Dawn qui est toute, sauf un acte de remplissage. Très bon et j'adore cette vision méphistophélique de la musique. On apprivoisera A Mysterious Dawn (Minimal - Bass-Line) un peu moins facilement, de par son obscur façon de ramper sans la basse. On appréciera par contre le côté lumineux de la mélodie qui vibre au timbre d'un clavier déguisé en clavecin. Les rutilants arpèges brillent tout autant que le synthé qui fait roucouler sa mélodie en boucles obsessives. Différent et attirant, comme tout ce que retouche ce brillant musicien qui n'est jamais à court d'inspiration.

Sylvain Lupari (04/08/21) *****

Disponible au Robert Kalyos Bandcamp

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